Deuxième épisode de ce Dead Games grandeur nature organisé par le Manoir de Paris. Après un premier épisode haut en couleur et riche en zombies dont nous avions grossi les rangs, ici pas de maquillage, les proies c’est nous ! Nous nous retrouvons pour la seconde fois à l’ancien hôpital psychiatrique de Maison Blanche, à Neuilly sur Seine. Le principe, à quelques détails près, est le même que lors de la première édition. Voici de quoi vous donner un peu le ton de la soirée :
Par une macabre nuit d’été, semblable à celle que vous vous apprêtez à vivre, le plus dangereux des patients s’est évadé du quartier de haute sécurité d’un hôpital psychiatrique : P. Skulrik. Le 19 août 1978, des cris de terreur retentissent dans le bâtiment 52, où Skulrik est interné depuis 20 ans. Un horrible carnage s’est déroulé ce soir-là à travers les différents bâtiments de l’hôpital : une vingtaine de victimes sont découvertes, déchiquetées. Leurs restes ont été dispersés sur 16 hectares. Mais aucune trace du psychopathe. La rumeur prétend que des gardiens de l’établissement l’auraient aidé à commettre ses crimes, puis disparaître. Quarante ans plus tard, revenez sur les lieux du massacre. Revivez cette nuit d’horreur et échappez à la folie meurtrière. Les murs de l’hôpital sont encore imprégnés du sang des victimes… En cette nuit d’insomnie, Skulrik est de retour : ne soyez pas sa prochaine victime.
Comme je le disais, le principe est sensiblement le même, des groupes de survivants tentent de traverser un lieu abandonné dans lequel un massacre horrible a été perpétré. La différence cette fois-ci, et non des moindres, est le moment ou se déroule l’événement, en pleine nuit. Inutile de vous dire que l’atmosphère est bien plus pesante et lugubre qu’au premier épisode. Mais nous n’étions pas complètement dans le noir, nous avions en notre possession, et par personne, 1 lampe frontale ! Facile, me direz-vous ! C’est vrai que ça aide, mais bon, progresser uniquement avec une lampe frontale, ça n’éclaire pas non plus si bien que ça. Et surtout, quand un des zombies de Skulrik vient à vous toucher, c’est un peu comme s’il vous enlevait votre lumière de vie ! Bref, une fois arrivé au checkpoint suivant, celui qui a été le plus touché, perd sa lampe frontale, ce qui handicape sérieusement la progression de l’équipe dans les bâtiments suivants. Le groupe se resserre donc de plus en plus et forme comme une barrière de protection autour du dernier porteur de lumière lorsqu’il n’en reste plus qu’une pour traverser le 5ème bâtiment ! Mais le souci c’est que des bâtiments, il y en a 6 et la traversée du dernier se fait dans une obscurité à peine éclaircie par la lune qui peine à passer à travers les nuages. Notre seul guide est un fil d’Ariane et des petits lampions phosphorescents bleus. Jusqu’à la sortie de ce dernier passage pour une course ultime dans un champ de hautes herbes poursuivi par les sbires macabres de Skulrik.
Une nouvelle fois, le Manoir de Paris réalise ici un très bel événement que nous n’allons pas oublier de si tôt. Se retrouver dans la peau des proies et non plus des prédateurs procure une sensation complètement différente mais tout à fait plaisante. Les comédiens du Manoir de Paris sont vraiment très bons et nous font vivre une expérience hors du commun et ça me plaît. Il va d’ailleurs vraiment falloir que j’aille faire un tour au Manoir pour découvrir cet endroit mythique et mystique de Paris.
Et je peux le dire fièrement : The Dead Games : Insomnie, j’y étais !! Enfin, pour tous ceux que cela intéresse, des nouveaux Dead Games seront organisés probablement début de l’année prochaine. En attendant de découvrir ses nouveaux épisodes auxquels je participerai, je vous invite à visiter le site du Manoir de Paris, pour découvrir, ou redécouvrir ce lieu et profiter des événements de saison à venir, notamment à l’approche d’Halloween !