Un cadeau, que dis-je une offrande de Gohan quand il m’a demandé de tester A plague tale : innocence. Alors, oui cette introduction pourrait limite faire office de conclusion, mais qu’on ce le dise ce jeu est un bijou, un diamant pur et c’est clairement un gros coup de coeur pour moi. Et quand je lis sur la toile les différents avis c’est unanime, alors je ne comprend même pas pourquoi tu es encore entrain de me lire et que tu n’es pas parti acheter le jeu. Après ce n’est pas le jeu parfait, mais je vais tout faire pour te convaincre de craquer pour celui-ci.
Synopsis
Nous sommes au 14è siècle et la France est en pleine peste qui contamine pratiquement toute la population. Nous allons suivre les aventures tumultueuses et difficiles de Amicia et Hugo De Rune, jeunes orphelins suite au massacre de leurs parents par l’inquisition, qui veut mettre la main sur le petit frère qu’est Hugo, car il a une étrange maladie. Vous partez donc à l’aventure pour fuir les soldats de l’inquisition et chercher toute l’aide nécessaire permettant de guérir ou de comprendre ce dont souffre le petit.
Infiltration
Je m’attendais à un RPG au vu du gameplay sur les différentes vidéos et son univers et j’ai été tellement soulager de constater que non. C’est un excellent choix d’avoir mis l’accent sur l’aventure et un monde en semi open-world. Et surtout de devoir être à 80% du temps en mode infiltration. Car oui A plague tale : innocence vous obligera à vous cacher et avancer loin du regard de la garde de l’inquisition, car pour avancer je vous déconseille d’y aller en mode Rambo. C’est la mort assurée. L’ombre sera votre alliée là où la lumière sera la votre pour éloigner les rats qui vous bloqueront le passage. Il faudra faire preuve de réflexion et d’étude du terrain pour comprendre ce qu’on attend de vous pour continuer à avancer. Et soyez sûr que la moindre erreur sera fatale. Et il serait dommage de voir la petite Amicia se faire embrocher par les soldats ou manger par les rats.
Histoire
C’est le point névralgique du jeu. C’est ce qui va vous prendre aux tripes. L’écriture est un bijou (mot qui revient souvent avec ce jeu) et les personnages sont tellement bien écris, leurs histoires si bien raconté qu’on a bien l’impression d’être dans du réel et c’est vraiment énorme. Dès les premières minutes on lâche du « ah la vache » par les rebondissements qui ne sont pas tous surprenants je dois l’avouer quand même. Mais rien que l’introduction ou le père d’Amicia lui apprend à utiliser sa fronde et qui sert donc de tutoriel, bim on en prend plein la tronche. On ne souffle pas et cela enchaîne derrière et vous êtes embarqué. Généralement le scénario dans les jeux d’aventures est assez quelconque et ce qui compte c’est le gameplay et de progresser. Dans A plague tale : innocence c’est presque l’inverse, on veut avancer pour connaitre la suite de l’histoire. Comme un bon livre (ce truc avec des feuilles de papiers qu’on tourne avec des mots dedans).
Gameplay et graphisme
C’est vraiment beau et tout du long du jeu, la modélisation des personnages est très bien réussi et les effets de lumières sont parfaits. Voir les rats fuir les flammes par des trous et juste ne pas disparaître par magie et jouissif. On voit le soucis du détail qu’ont fait preuves les développeurs. Les jeux d’ombres sont tout aussi réussis et je me vois encore entrain de filmer A plague tale : innocence pour montrer à Gohan toute la beauté du jeu. Le gameplay reste lui sans grande surprise et rien de révolutionnaire, mais fonctionne parfaitement. Amicia est armée de sa fronde, mais aussi de cailloux et autres poisons qu’elle apprendra à créer au fil de l’aventure. Elle pourra aussi améliorer son équipement à différentes étapes du jeu. La progression ne se fera qu’avec intelligence et réflexion et surtout regardez bien votre environnement. C’est primordial.
Conclusion
Sans te spoil A plague tale : innocence n’est que le premier chapitre d’une liste que j’espère très longue si les suites sont de la même réussite. Tu attends une conclusion ? Va lire mon introduction. Ce jeu est un énorme coup de coeur pour moi et je lui mets un 18/20.