Frankenstein – Au nom du père est une oeuvre adapté de celle originelle. Il est pas courant chez les éditions Glénat de nous offrir des bande-dessinées bien sombres et flippantes. Beaucoup pensent que ce nom bien connu est en fait le monstre représentait avec les deux vis dans le cou. Toutefois c’est en vérité le nom du docteur qui a créé ce « monstre ». Lo Scarabeo nous propose un scénario sur une relation « père-fils » entre le créateur et la créature.
C’est comment ?

Ambiance
L’univers de Frankenstein – Au nom du père est un monde ténébreux et désespéré, où la science et la folie se côtoient dangereusement. De plus, l’ambiance est lourde et oppressante, imprégnée d’une mélancolie profonde et d’une violence sourde. En outre, les décors, souvent sombres et labyrinthiques, renforcent cette sensation de claustrophobie et de malaise. Par ailleurs, les personnages, torturés et ambigus, évoluent dans un monde où les frontières entre le bien et le mal sont floues. De surcroît, le thème de la solitude et de l’exclusion est omniprésent, donnant une dimension universelle à ce récit sombre et puissant. Cependant, certains lecteurs pourraient trouver l’atmosphère trop pesante et le rythme trop lent. Néanmoins, l’intensité émotionnelle de l’œuvre et sa beauté graphique en font une expérience de lecture inoubliable.
Conclusion
En définitive, Frankenstein – Au nom du père se révèle être une adaptation puissante et sombre du mythe de Mary Shelley. La qualité des dessins de Corrado Roi, avec son noir et blanc magistral et ses jeux d’ombres et de lumières saisissants, confère à l’œuvre une atmosphère gothique et oppressante. Que vous soyez amateur de romans graphiques sombres et intelligents, ou simplement curieux de découvrir une relecture audacieuse d’un classique de la littérature, cette bande dessinée mérite votre attention.
