Je vais surement me répéter, mais j’aime les comics qui ne parlent pas que de super-héros. Et quand je parle de super-héros je parle de ceux avec des pouvoirs. Comme The seven deadly sins. Goodnight paradise est ce genre de comics que nous propose Panini à travers TKO Studios. La couverture nous montre un beau ciel bleu mais prenant feu, nous laisse imaginer que rien ne va rester calme sur la plage. Ce comics nous propose un thriller sous le soleil de Californie. Mais le personnage central, le héros est lui totalement inattendu.
Synopsis
Quand Eddie, un Californien un peu paumé, découvre le corps sans vie d’une adolescente qui a fugué, il jure de livrer ses meurtriers à la justice. Son enquête le conduit dans les recoins les plus sombres de Venice Beach au premier abord paradisiaque. Il découvre rapidement qu’il est peut-être le seul à réellement vouloir résoudre cette affaire.
C’est comment ?
Je dois dire que Goodnight Paradise est une bonne claque. Ce genre de claque que j’aime prendre avec un comics. Il nous entraîne là ou on ne l’attends pas. L’univers des SDF, même si je ne le connais pas, est tellement bien retranscrit. On ressent souvent pleins de compassions pour leur situation et on aimerait pouvoir les aider. Cependant beaucoup sont heureux de leur situation et veulent seulement qu’on les laisse tranquilles. Goodnight paradise exploite parfaitement ces émotions et nous entraîne dans une spirale psychologique bouleversante. Eddy, cet SDF alcoolique, se prend pour un détective et décide de trouver l’assassin se frottant aux caids de Venice beach. C’est aussi un père qui va devoir gérer la venue de celui-ci dans son monde et allier détective et père. Les dessins et couleurs sont sublimes et nous immergent totalement dans l’univers.
Conclusion
C’est un magnifique comics que nous proposent Panini et TKO Studios. Goddnight paradise est dérangeant et nous fera détester ses personnages par leurs choix. Nos décisions étant forcément différentes. Mis une fois le comics fermé on comprendra tous les choix fait par Eddy.
Ma note : 18/20