Il m’aura fallut regarder la couverture de Il faut flinguer Ramirez pour savoir à quoi m’attendre de ce comics aux éditions Glénat. Effectivement le titre est déjà annonciateur d’une bande-dessiné qui dépote et ces couleurs choisies très orangé vont nous entrainer dans une aventure des plus chaude. Mais au final, quand on ouvre le bouquin est qu’on commence à lire (dévorer ?), sommes nous face à ce que l’on pouvait s’attendre ? Un thriller ou simple parodie de notre société de consommation ? Peut-être les deux…
Synopsis
Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d’un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout pour flinguer ce fumier !
Robertin Tarantirez
Je découvre Nicolas PETRIMAUX avec Il faut flinguer Ramirez, mais je sais que je n’ai déjà croisé dans le monde des jeux vidéo, car il a travaillé sur de nombre jeux comme Dishonored par exemple. Mais là c’est ses talents de narrateur et de dessinateur que je découvre à travers son comics. Après de courtes pages qui vont mettre les personnages en place et la direction qu’il veut nous faire prendre (je parle de l’auteur si vous n’avez pas suivi) Il faut flinguer Ramirez nous jette dans le bain dans cette course à la vengeance du cartel contre Jacques Ramirez qui les aurait trahis avant de s’enfuir il y a des années. On sent tout de suite les inspirations cinématographiques de Nicolas PETRIMAUX dans Tarantino et Rodriguez deux maitres dans les thrillers et films très Amérique central. Il faut flinguer Ramirez est non seulement drôle, mais surtout moqueur de notre société de consommation à vouloir absolument le dernier cri en technologie. Mais là c’est improbable avec les aspirateurs. Il appuie là ou ça fait mal dans le ridicule. Le comics se dévore entre-coupé de pub qui mettent en avant certains produits que l’on découvre dans l’histoire, ou des coupures de journaux nous donnant des informations.
A posséder
Il faut flinguer Ramirez est ce genre de comics qu’il faut absolument avoir dans sa bibliothèque. C’est drôle, c’est super bien raconté, les dessins et les couleurs sont d’une chaleur à réchauffer les corps en cette période froide et surtout on veut découvrir qui est ce fameux Ramirez. La bonne nouvelle c’est que l’acte 2 débarque le 2 décembre dans votre librairie préférée. Un énorme coup de cœur.