J’aime beaucoup le comics chez Glénat car ils sont tous très disparate. Ce n’est pas une grosse licence qui est essorée jusqu’à la dernière goûte. C’est toujours force de proposition et de nouveauté. Tout n’est pas toujours parfait, mais l’ensemble est toujours très bon. Aujourd’hui c’est Larkia qui débarque à la rédaction avec son univers très Mad Max et surtout très assumé. Le comics sur le sujet post-apocalyptique de trop ?
Synopsis
La société a implosé. Les années, en passant, ont transformé les villes en cimetières où seul règne le silence. L’horizon n’offre désormais au regard qu’un désert de misère et dans ce contexte, Larkia accouche d’un petit garçon bien décidé à vivre, mais dont les yeux restent clos. Le lendemain de sa naissance, alors qu’elle se remet à peine de l’opération, ils sont tous deux pris en chasse par des miliciens aussi enragés que surarmés. Sans relâche, la mère et l’enfant fuient, car ni repos, ni réponses ne leur sont accordés. Quelque part, dans le passé, se trouve une explication… l’origine de cette course poursuite violente et insensée.
C’est comment ?
J’ai été très partagé par ce comics. Totalement perdu dans les premières pages à ne rien comprendre de ce qui arrivait à Larkia, les flash-back ne donnant pas de réponse concrète tout se met en place petit à petit, mais vraiment petit à petit. Déroutant. Ce qui déroute aussi c’est le grand nombre de dessin sans texte. Larkia se lit très rapidement par son absence de contenu de texte. Tout cela pour se rendre compte que ça va avec les paysages désertiques de cet univers post-apocalyptique. Les dessins sont vraiment sympa et montrent bien la violence de ce monde en perdition et les couleurs sont forcément chaudes. C’est marrant ce sentiment de lire un comics et de se dire ; ouais bof. Regarder les pages déjà lues si rapidement et de se demander ou on va. Et puis tout se met en place on comprend ce que voulait faire les auteurs et nous faire passer comme message. C’est franchement fort.
Conclusion
Je me vois encore avec le comics Larkia sur mes genoux, lecture terminée et me demander ce qu’il s’est passé. Etre totalement dubitatif face à ce que je venais de lire. Pas comme une claque, mais comme quelque chose qui m’a touché. Sensibilisé sur ce monde futuriste. Au-delà de Mad Max cela m’a fait même pensé au manga Akira. Je vous laisse découvrir ce comics par vous même pour comprendre, en espérant que cela vous fasse le même effet.
Ma note : 15/20