Avis Comics : Regards. Comment rêver dans le noir ?

Quand j’ai reçu le comics de chez Glénat, Regards, j’ai été un peu surpris de la cover. Ce noir sombre avec des couleurs ténébreuses mais restant flashy m’ont attiré aussitôt. Toutefois, le titre était sous-titré en braille… Et je dois bien avouer que ça, ça attire l’œil. En effet, en lisant le synopsis, j’ai vite compris le pourquoi du comment. Il faut dire que ça fait mouche et tout est fait pour donner envie. Mais cependant, l’emballage ne fait pas tout. Allons « voir » cette histoire sur la cécité et comment elle est abordée.

Synopsis

Après un accident de voiture, Luc perd la vue. La lumière s’éteint brutalement sur sa vie. Désorienté, l’ambitieux jeune homme qui rêvait de devenir réalisateur n’a d’autres choix que de retourner chez sa grand-mère en attendant le diagnostic… Il s’engage sur le long chemin de la rééducation mais il est confiant, sa détermination l’a toujours mené là où il voulait, pourquoi cela serait différent cette fois-ci ? Dans ce nouveau monde sans couleurs ni formes, chaque geste du quotidien devient un parcours du combattant. Porté par des projets plein la tête, Luc réapprend à marcher avec une canne, mais se heurte rapidement à la réalité et aux regards des autres. Heureusement, il sait que cette situation est provisoire. À moins que…  Le jour où la vérité éclate, tout bascule. Que se passera-t-il si Luc ne recouvre jamais la vue ? Que deviendra ce film qu’il n’a jamais tourné ? C’est le début d’une réflexion douloureuse. Mais c’est aussi l’heure du choix, car tout reste à réinventer.

L’adaptation sur la cécité

Regards plonge le lecteur dans l’univers de Luc, un jeune homme confronté à la perte soudaine de sa vue. Premièrement, l’auteur explore la cécité avec une sensibilité remarquable. Deuxièmement, il dépeint le processus d’adaptation de Luc, soulignant sa résilience face à l’adversité. De plus, J. Personne utilise des techniques narratives et visuelles pour transmettre les sensations et les émotions liées à la perte de vue. En conséquence, le lecteur expérimente une immersion profonde dans le monde de Luc. En outre, la bande dessinée aborde les défis sociaux et personnels auxquels les personnes aveugles sont confrontées. Finalement, elle célèbre la capacité humaine à se réinventer et à trouver de nouvelles perspectives.

Les graphismes

Regards se distingue par son style visuel audacieux et sa palette de couleurs expressive. Premièrement, J. Personne utilise des jeux de lumière et d’ombres pour simuler la perception visuelle altérée de Luc. Deuxièmement, il emploie des textures et des motifs pour évoquer les sensations tactiles et auditives. De plus, les couleurs varient en intensité et en saturation, reflétant les changements émotionnels du personnage. En conséquence, les dessins créent une atmosphère immersive et émotionnellement chargée. En outre, la composition des planches et le découpage dynamique renforcent l’impact narratif. Finalement, l’harmonie entre le texte et l’image contribue à la force de l’œuvre.

Conclusion

Pour conclure, Regards de J. Personne transcende le genre de la bande dessinée par sa profondeur narrative et visuelle. D’une part, l’œuvre explore la cécité avec une sensibilité rare, invitant le lecteur à une introspection sensorielle. D’autre part, elle déploie une palette graphique audacieuse, où couleurs et textures deviennent des vecteurs d’émotion. Par conséquent, la bande dessinée ne se contente pas de raconter une histoire, elle offre une expérience immersive et transformatrice. De surcroît, le récit de Luc, empreint de résilience, résonne comme une ode à la capacité humaine de se réinventer. Finalement, Regards s’impose comme une œuvre marquante. Vous pouvez foncer dessus !

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