Le mois d’avril est je trouve incroyable niveau nouvelle licence manga, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir par exemple Mashle ou encore Mission Yozakura Family ! Panini nous propose une fois de plus, la réédition d’un manga mythique de leur catalogue : Banana Fish. Comme souvent, la réédition est proposée dans un format Perfect edition : grand format (150x210mm), chaque tome comportera deux volumes de l’édition originale (qui comptait 19 tomes). En bonus vous aurez une carte postale ! Très sincèrement, je connaissais pas la licence, mais en recevant le press kit j’ai vu un engouement particulier ! Je me suis plongé dans ce tome 1 et voici mon avis, comme toujours sans spoil.
Banana Fish : un classique à ne pas louper ?
Influencée par des films américains comme Full Metal Jacket ou encore Easy Rider, l’auteure, Akimi Yoshida explore plusieurs thèmes : trafic de drogue, prison, violences… Mon premier avis en lisant les premiers chapitres de cette perfect edition de Banana Fish n’est pas forcement très positif pour deux raisons : le style graphique que je trouve « très ancien », dès le premier coup d’oeil, on sait que ce n’est pas un « nouveau manga ». Peu de décors, un coup de crayon à l’ancienne, un style vraiment des années 90. Mais j’ai continué la lecture et voila le deuxième point négatif à mes yeux : des personnages qui apparaissent dans les premiers chapitres qui à mon sens sont trop semblables, j’ai parfois eu du mal a différencier certains personnages mais plus tu avances dans l’histoire, plus tu comprends l’histoire, plus tu comprends qui est qui. Et c’est je dirais vers le milieu de ce premier tome (donc en réalité, vers le tome 2 de la licence) que l’engouement apparait. Ça peut être long, mais c’est aussi une méthode pour mettre en place tout une histoire autour d’un scénario qui semble diversifié.
Comme d’habitude, je vais vous donner les grandes lignes du scénario afin d’éviter tout spoil. Nous allons plonger en plein Vietnam, en 1973 précisément. Un soldat américain perd la tête et tire sur ses camarades, dès lors il ne parle plus sauf pour laisser échapper parfois ces deux mots : « Banana Fish ». Douze ans plus tard, à New York, la police enquête sur une série de suicides pour le moins douteux. Un jour un homme abattu froidement dans la rue remet à un jeune chef de bande, nommé Ash, le personnage principal, une mystérieuse substance. Ash va tenter de découvrir la vérité sur ces différents meurtres et sur cette substance. Mais rien ne s’annonce facile, entre la police qui enquête et un certain Dino Golzine, parrain de la pègre new-yorkaise…
C’est clairement dans la seconde partie du manga que l’auteur dévoile des informations essentielles et impose un rythme plus soutenu. Banana Fish n’est pas une mauvaise surprise, j’ai eu du mal a m’y mettre dans les premiers chapitres, mais à la fin du premier tome, j’ai souhaité enchainer avec le suivant, c’est toujours bon signe ! J’ai clairement envie d’en savoir plus sur ce fameux « Banana Fish », sur Ash, sur la police qui enquête sur tout ça et sur l’intégration de plusieurs personnages qui semblent avoir un impact direct sur l’histoire.
Banana Fish – Auteur : YOSHIDA Akimi – Éditeur : Panini Manga
Ce premier tome est disponible au prix de 16 € frais de port inclus. Ma note pour ce manga : 15 / 20.