Après avoir lu le premier tome de Blue Period, j’avais clairement envie de découvrir la suite. Comme je le disais dans le premier tome, j’ai moi même fait des études dans le milieu artistique et j’ai l’impression de revivre certains moments et je trouve ça vraiment intéressant. Des moments de doute sur mes capacités, sur mes choix, des envies de découvrir autre chose mais de ne pas avoir les moyens ou tout simplement sentir la concurrence être trop forte pour rivaliser. C’est un milieu particulier, parfois peu pris au sérieux avec de nombreux stéréotypes.
Blue Period : zoom sur le milieu artistique
Le tome 1 de Blue Period avait pour but de poser les bases du scénario, de nous faire découvrir le personnage principal, ses envies, son talent, ses ambitions. Dans le tome 2 l’aventure continue et avance vite, le voila déjà en dernière année avant de rejoindre l’université. Il a toujours autant envie de rejoindre Geidai, mais il a toujours autant de doutes sur ses capacités à créer, à se perfectionner, à être sélectionné… L’air de rien il reste qu’une petite année pour rattraper des années de retard. Des années durant lesquels ses amis/concurrents ont appris différentes techniques d’arts. Il découvre que l’art c’est quelque chose de vaste et de subjectif, qu’il est difficile d’y mettre des mots, des explications et que même si son oeuvre peut plaire à monsieur A, il peut être insignifiant pour monsieur B, c’est difficile à comprendre, c’est difficile de plaire à tout le monde, c’est même impossible. Yatora manque aussi d’inspiration, de créativité, d’un oeil extérieur, il est finalement nouveau dans ce domaine mais heureusement il peut compter sur ses collègues mais surtout sur ses professeurs qui l’encourage tous les jours à progresser et à apprendre.
L’avantage, c’est que Yatora est hyper motivé ! Il a envie de progresser, d’apprendre plus vite, de devenir meilleur mais surtout d’être sélectionné dans cette prestigieuse école pour deux raisons : la première c’est qu’elle est la moins chère du pays. Ce qui l’arrange lui et se famille. La seconde raison c’est qu’elle est une école à la réputation nationale. Sortir de la, c’est sortir avec un métier dans la poche. C’est une personne intelligente qui a un raisonnement raisonné. Graphiquement, une fois de plus l’auteur nous propose un manga très plaisant à découvrir, j’aime toujours autant la représentation de l’art, certaines planches mettant en avant certains personnages. C’est agréable à lire une fois de plus et j’ai hâte de découvrir la suite.
Quelques planches (du tome 1):
Blue Period – Auteur : Tsubasa Yamaguchi – Éditeur : Pika édition
Ce premier tome est disponible au prix de 7,50 € frais de port inclus. Ma note pour ce tome 1 : 16 / 20.