Une nouvelle licence débarque une fois de plus dans le catalogue Ki-oon. Une licence cependant que vous devez connaitre au moins de nom : City Hunter Rebirth. Personnellement, je n’ai jamais eu le plaisir de lire City Hunter ou de regarder l’animé. D’ailleurs en ce moment au ciné vous pouvez retrouver le film « Nicky Larson et le Parfum de Cupidon ». Mais même sans réellement connaitre le manga, je connais le personnage principal, le fameux Ryo Saeba. C’est clairement là qu’on voit que City Hunter est une légende dans l’univers du manga. C’est tellement d’ailleurs une légende que la licence est de retour dans ce « City Hunter Rebirth », un spin-off officiel validé par le maître Hojo lui-même.
Dans ce premier tome nous découvrons Kaori, une fan inconditionnelle de City Hunter, une licence qui a bercé son adolescence … mais pas seulement ! Elle vit presque à travers cette licence … A l’aube de ses 40 ans elle se rend compte finalement que sa réussite sociale est assez mince. Alors qu’elle aperçois (jalousement) un jeune couple s’enlacer au bord du métro, elle va se faire bousculer et elle va tomber sur les rails du métro … Clap de fin ? Non Kaori se réveille, mais semble plus jeune, oui, elle est plus jeune, elle est de retour semble t’il dans sa période d’adolescence, dans les années 80 en plein Shinjuku, la ou se déroule le manga Cinty Hunter. Désorientée et à bouts de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare … Et la, surprise, Ryo apparaît !
Kyou Kara CITYHUNTER ©1985 by TSUKASA HOJO/NSP, ©2017 by SOKURA NISHIKI All Rights Reserved.
Je m’attendais clairement pas à ce scénario, c’est ni trop ni pas assez original finalement. La mise en scène est vraiment intéressante et je découvre du coup totalement l’univers de City Hunter avec ses personnages principaux mais aussi Kaori. On y retrouve différentes scènes du manga City Hunter et on voit clairement le côté « fangirl » de Kaori, elle connait tout par cœur et ne peut s’empêcher a la fois de profiter des personnages mais aussi de les aider au mieux sans altérer le futur. Elle cherche pas tant que ça à découvrir pourquoi elle est ici, quelle est son rôle, est-ce un rêve ou une réalité ? Après avoir lu ce premier tome je suis un peu mitigé, je me demande si c’était réellement intéressant ou intelligent d’intégrer ce personnage. Pourquoi ne pas faire un spin off simplement avec les personnages connus et reconnus de la série ? Pourquoi ne pas écrire réellement une nouvelle histoire avec pourquoi pas l’intégration de nouveaux personnages par exemple. Car la City Hunter Rebirth propose certes de nombreux clins d’œil pour les fans de la série mais je pense que les fans ne sont pas forcement heureux de découvrir quelque choque qu’ils connaissent déjà. De mon côté, n’ayant jamais eu l’occasion de lire un manga City Hunter je trouve pas ça mauvais en soit, mais j’attends clairement quelques réponses à mes questions et j’espère que Kaori apporte une réelle plus-value à cette histoire. Graphiquement en tout cas Sokura Nishiki nous propose clairement un manga propre et fidèle à la licence, l’humour de Ryo me plait (oui, j’aime ce genre d’univers « con-con ») et je suis complètement sous le charme de Miki.
Quelques planches (du tome 1):
Kyou Kara CITYHUNTER ©1985 by TSUKASA HOJO/NSP, ©2017 by SOKURA NISHIKI All Rights Reserved.
City Hunter Rebirth – Auteur : Sokura Nishiki – Éditeur : Ki-oon – Type : Seinen
Chaque tome est disponible au prix de 7.90 € frais de port inclus. Ma note pour le tome 1 : 3.5 / 5