Encore une nouvelle licence que je vous propose de découvrir. Demon Slave débarque chez Kurokawa. Vous connaissez certainement le scénariste : Takahiro, l’auteur notamment de Red Eyes Sword, mais certainement pas le mangaka : Yöhei Takemura, c’est son premier manga et woah, c’est visuellement déjà impressionnant. Demon Slave propose une histoire à contre courant des shonen classiques. Ici pas de héros torturé embarqué dans une quête initiatique mais un univers ou la théorie des genres et le politiquement correct sont balayés d’un revers de crayon.
Demon Slave : un shonen intéressant !
Le premier tome nous propose comme toujours de découvrir les bases du scénario mais aussi les personnages principaux. Commençons par l’histoire, elle nous plonge en 2020 à Tokyo, la différence avec notre vie actuelle et qu’il existe une cité venue d’une dimension démoniaque : Mato. Dans cette cité il existe un fruit appelé Pêche. Une ressource spéciale qui a la particularité de donner des super-pouvoirs à celles qui les mangent. Oui celles, uniquement des femmes. Ces femmes deviennent des membres des escadrons anti-démons afin de protéger l’invasion possible de démon sur terre. En comprenant tout ça nous allons découvrir Yûki, le personnage principal, un mec banal, dans une vie banale. D’ailleurs, difficile d’avoir une vie différente ou excitante puisque les hommes sont relayés au second plan avec pour principe : métro / boulot et dodo. Yûki, sa passion (ou pas) c’est d’être bon dans les taches ménagères. Il doit se talent à sa sœur qui a disparu il y a quelques années (il en est triste et continue d’espérer qu’elle soit vivante, ici ou sur Mato). L’autre personnage principal c’est Kyôka, c’est le commandant de la 7e section de l’escadron antidémons. Depuis qu’elle a mangé la Pêche, son pouvoir lui permet d’utilisser la puissance des êtres qu’elle réduit en esclavage… Son ambition ? devenir le commandant suprême pour éradiquer les démons de Mato et venger son village natal (qui a été complétement détruit a cause d’un démon, c’est la seule survivante). Elle garde d’ailleurs en tête une image précise du démon qui a fait tous ces dégâts. Son but ? l’exterminer bien-sûr.
MATO SEIHEI NO SLAVE © 2019 by Takahiro, Yohei Takemura / SHUEISHA Inc.
Yûki sans rien demander va être transporter vers Mato, ça arrive régulièrement mais bien souvent les humains meurent quelques minutes à leur arrivée. Mais il va tomber sur Kyôka et un duo va naitre. Lui en tant qu’esclave, elle en tant que dominatrice aux commandes. Ce duo est clairement très puissant et nous allons rapidement le comprendre. On va aussi comprendre qu’une relation va se former. A la fois cause du pouvoir de Kyôka (lorsque l’esclave fait bien son boulot, il peut demander des contreparties, ici comme trop souvent dans ce genre de manga, ça tourne autour du sexe) mais aussi pour leur histoire en commun finalement : la quête ou la vengeance pour sa famille. Kyôka n’est pas seule, elle est accompagnée de 3 autres guerrières, chacun ayant son propre pouvoir et propre caractère.
Ce premier tome est vraiment bien rythmé et on a l’impression d’avancer rapidement dans l’histoire ce qui n’est clairement pas déplaisant. Chapeau aussi au mangaka qui pour sa première licence publiée nous sort un manga de qualité avec des personnages charismatiques, des scènes rythmées et bien gérées et un dessin qui dans l’ensemble est vraiment de qualité. C’est typiquement le genre de shonen qui me plait comme c’est le cas pour Demon Slayer (retrouvez d’ailleurs de beaux tableaux Demon Slayer ici) ou encore Tokyo Shinobi Squad que j’ai adoré. La lecture de ce premier tome est vraiment plaisante, j’ai hâte de découvrir la suite qui arrive le 8 avril prochain !
MATO SEIHEI NO SLAVE © 2019 by Takahiro, Yohei Takemura / SHUEISHA Inc.
Demon Slave – Auteurs : Takahiro (scénario) & Yôhei Takemura (dessins) – Éditeur : Kurokawa
Ce premier tome est disponible au prix de 6.90 € frais de port inclus. Ma note pour ce tome 1 : 17 / 20.