Vous connaissez peut-être déjà la licence Detroit: Become Human via le jeu vidéo disponible à l’époque sur PS4. La licence débarque en manga via Kurokawa avec Detroit: Become Human Tokyo Stories. Découvrez mon avis (sans spoil) sur ce premier tome.
Detroit Become Human Tokyo Stories : une plongée dans l’univers
Tout d’abord, notons la qualité de l’édition pour cette nouvelle licence : nous sommes sur un grand format comme pour les perfect avec un joli travail sur la couverture (notamment via une dorure à chaud). Dans ce premier tome, nous allons plonger en plein Tokyo, en 2038 précisément, où les androïdes, qui ressemblent à s’y méprendre aux humains, se répandent à travers la société. Nous retrouvons donc des androïdes un peu partout, que ce soit dans le domaine médical pour réaliser des diagnostics ou même dans la chanson, particulièrement à travers une idole (vous savez, ces fameuses chanteuses japonaises adulées).
Reina : une idole androïde au cœur de l’intrigue
L’avantage : pas de repos pour ces androïdes qui sont toujours à 100 % de leurs compétences. Ça ne râle pas, ça ne fait pas grève, et ça rapporte de l’argent. Nous allons suivre particulièrement Reina, une idole androïde, qui connaît une popularité folle. Mais nous allons aussi suivre sa boss, une humaine au caractère bien trempé avec zéro empathie pour cette androïde mais aussi pour le reste du monde, particulièrement sa nièce qu’elle a recueillie suite au décès de sa sœur.
Nous allons rapidement découvrir qu’en 2038, la présence des androïdes commence à poser problème pour certains humains : jalousie, incompréhension, parfois même de la haine. Mais nous allons aussi découvrir que certains androïdes, notamment notre idole Reina, vont développer une conscience voire des sentiments, ce qui peut poser problème. Habituellement, quand on lui donne un ordre, elle obéit, mais ici, avec une conscience et des sentiments, elle risque de se rebeller et ça peut poser problème. Reina n’est pas la seule, c’est bien ça le problème. Cette dernière n’est a priori pas dangereuse, mais d’autres peuvent le devenir et ça peut vite semer le bazar. L’occasion pour le lecteur de découvrir une histoire complexe et intéressante entre une jeune humaine et une androïde, où va-t-elle nous mener ?
Conscience et sentiments : les androïdes face à leur évolution
Une lecture intéressante pour ce premier tome, l’occasion de nous (re)plonger dans cet univers que j’avais tant apprécié à l’époque. Comme pour le jeu, cela nous fait poser certaines questions et on risque d’avoir de belles surprises. Visuellement, c’est très intéressant. J’ai hâte de lire la suite pour me forger une idée définitive sur la réussite ou non de ce portage en version manga.
Quelques planches (tome 1) :
© Quantic Dream, Kazami Sawatari, Moto Sumida 2023 / KADOKAWA CORPORATION
Detroit Become Human Tokyo Stories – Auteurs : Kazami Sawatari & Moto Sumida – Éditeur : Kurokawa
Chaque tome est disponible au prix de 12,95€ frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 15/ 20