Gachiakuta est l’une des grosses sorties de ce mois de juin, l’une des nouvelles licences les plus attendues chez Pika édition. J’en ai clairement entendu parler ces derniers mois et j’ai vu la hype monter petit à petit. Il faut dire que la première série de Kei Urana, prépublié dans le Weekly Shônen Magazine de Kodansha est un réel succès. En 2022, Gachiakuta reçoit le Global Special Prize de la catégorie « Manga Papier », c’est un prix annuel fondé sur un vote des lecteurs. Plutôt bon signe ça non ?
Vous ne connaissez peut être pas Kei Urana, mais il jouit d’une excellente réputation au Japon. Il a été approuvé par Atsushi Ohkubo (l’auteur de Fire Force notamment). Il est d’ailleurs son ancien assistant-mangaka. Comme d’habitude, lors de ma critique d’un premier (et ici d’un second) tome, je vais éviter de trop vous spoiler. Le but étant toujours de vous donner mon avis, mon ressenti, mais de vous laisser découvrir par vous même l’histoire.
Gachiakuta : la nouvelle série star du Weekly Shônen Magazine
Nous allons découvrir Rudo, un membre de la peuplade qui a vécu toute sa vie dans ce bidonville. Comme souvent, ces personnes sont rejetés par le reste de la société, difficile de s’y faire une place, difficile de s’y relever socialement également. Ce bidonville était à la base un endroit ou sont parqués les criminels et du coup, les descendants des criminels. Rudo passe son temps à s’infiltrer dans les décharges pour récupérer des objets et des déchets encore utilisables pour ensuite les revendre.
Mais rapidement, son destin va basculer puisqu’il va être accusé à tort du meurtre de son père adoptif. Nous, de notre côté, en tant que lecteur, nous connaissons la vérité. Ce n’est pas le cas, d’ailleurs il avait trop de respect pour son père adoptif pour lui faire quoi que ce soit, bien au contraire. On sait aussi que son père biologique a été jeté dans l’abîme pour avoir tué de nombreuses personnes. En étant accusé de ce meurtre, Rudo va lui aussi être jeté dans l’abime. Qu’est ce que l’abime ? C’est un immense trou ou est jeté toutes les ordures et les ordures de la société.
Des thématiques fortes telles que l’environnement et la gestion des déchets
Alors qu’il pensait simplement en mourir, le voilà dans une décharge hostile, à l’odeur horrible ou il va devoir survivre. Sa mission ? Se venger de tous ceux qui l’ont condamné sans l’ombre d’un remord. Mais avant ça, il doit trouver un moyen de remonter et ça s’annonce clairement pas évident. Il va découvrir plusieurs choses :
- Les composites : des amas gigantesques d’ordure qui ont une « pensée » et se sont transformés en monstres. Ils attaquent les humains.
- Les forgeurs d’âme : des personnes possédant la capacité de donner vie à des objets et d’utiliser leur pouvoir.
- La cité des cieux : l’ancienne ville où vivait Rudo, ses habitants sont nommés les Célestiens
- L’abîme : aussi appelé le Bas Monde, un endroit ou finalement la vie est encore présente malgré des tonnes de déchets
Gachiakuta est avant tout un shônen qui traite les problématiques actuelles en parlant de thématiques fores telles que l’environnement et la gestion des déchets. Notre rapport aux objets et notre propension à jeter facilement. Le rythme est vraiment bon, j’ai dévoré rapidement les deux tomes. Afin d’éviter les gros spoils, je ne rentre pas forcement dans les détails et j’évite de trop vous dévoiler d’informations. Mais Rudo ne va pas être seul dans l’aventure, il va rencontrer les forgeurs d’âme avec qui une certaine alliance va être créée. Visuellement le manga Gachiakuta est très agréable à lire, il est bien rythmé et le dessin est vraiment bon. Il colle parfaitement à l’univers d’ailleurs : sombre, sale et inoubliable. Je comprends mieux le succès et l’engouement autour de la licence. J’ai hâte de lire la suite !
Quelques planches (tome 1) :
Gachiakuta – Auteur : Kei Urana – Éditeur : Pika édition
Chaque tome est disponible au prix de 7,20 € frais de port inclus. Ma note pour ces tomes : 17/ 20