Avis manga : Keiji – Tome 1 et tome 2

J’ai l’impression de me répéter, mais Mangetsu nous propose vraiment de belles pépites. J’ai clairement pour le moment jamais été déçu ! Entre Ao Ashi, un manga de foot incroyable, Chriuran ou encore Butterfly Beast, d’excellents shonen ! Vous connaissez peut être Keiji, une licence présente à l’époque chez Casterman, qui fait son grand retour cette année chez Mangetsu en 18 tomes. Tetsuo Hara, le maitre derrière (Hokuto Ken) à travaillé sur cette série qui nous emmène à travers l’histoire d’un jeune seigneur japonais qui parcourt l’Histoire du Japon.

Keiji : un voyage dans l’Histoire du Japon

Cette nouvelle édition de Keiji est l’occasion pour moi (mais je suis sur de ne pas être le seul) de découvrir cette licence. Nous plongeons en 1582, le Japon connait une période de guerre civile suite à la mort d’Oda Nobunaga, le seigneur qui a tenté d’unifier le pays. Ce que peu de gens savent, c’est qu’il existe, en marge de samouraïs et autres rônins qui peuplent les champs de bataille, ce que l’on appelle les « kabuki-mono », des guerriers aussi aguerris sabre à la main que résolument philosophes.

C’est comme cela que nous allons découvrir Keiji Maeda, l’un des fameux Kabuki-mono. A travers un Japon en crise, il profite de tous les plaisirs qui s’offrent à lui mais aussi règle ses comptes avec tout ce eux qui en auront après sa tranquillité. Dans ces deux premiers tomes nous allons rapidement découvrir les bases du scénario mais surtout les personnages principaux et même commencer un bout d’aventure. Tout commence avec la découverte de Matsukaze, le (futur) cheval de Keiji. Personne arrive à l’apprivoiser, il est aussi majestueux que monstrueux (imposant par son physique surtout). Mais Keiji lui arrive à le dompter, à en faire un allié, un ami je dirais même.

Un personnage attachant et intéressant

Keiji n’est pas n’importe qui. C’est le neveu adoptif de Toshiie, un seigneur qui cherche au fond a s’en débarrasser. Keiji le sait et fait d’ailleurs tout pour s’en jouer. Il évite le conflit, il esquive ses attaques (sans que l’on sache directement que c’est lui, question de réputation). Cette relation en devient presque « drôle », on y voit l’humour de Keiji, la légèreté a laquelle il préfère prendre le problème, mais c’est quand il est face à l’ennemi ou sur le champ de bataille que l’on voit sa supériorité. Déjà il est physiquement impressionnant, mais il est aussi rapide et puissant.

Dans le deuxième tome on va découvrir un ami d’enfance de Keiji qui est face à une armée gigantesque et qui se sent un peu seul avec ses quelques soldats. Heureusement Keiji débarque accompagné de ses troupes pour rehausser le moral des troupes et donner un nouvel espoir face à cette bataille. Encore une fois, c’est l’occasion d’en apprendre plus sur l’Histoire du Japon mais aussi sur les différents personnages secondaires (que ce soit l’ami Sukeemon Okumura, l’oncle ou la jolie femme de l’oncle). L’intensité est réelle que ce soit dans l’histoire ou dans les combats et dès le début de cette histoire qui se termine en 18 tomes, on voit à quel point Keiji à un potentiel incroyable. On a qu’une envie : en découvrir plus.

J’ai enchainé la lecture des deux premiers tomes avec beaucoup de plaisir. Entre la découverte des personnages, des lieux, le rythme hyper prenant et surtout un dessin sublime, c’est clairement un régal de lire Keiji.

Quelques planches (tome 1) :

Keiji – Auteurs : HARA Tetsuo (dessins) & RYÛ Keiichirô (scénario) – Éditeur : Mangetsu – Type : Shonen

Chaque tome est disponible au prix de 7,90 € frais de port inclus. Ma note pour ces deux premiers tomes : 18/ 20

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