Encore une nouvelle licence chez Kazoku (Michel Lafon) avec Rose Bertin, la couturière fatale. Après d’excellentes nouveautés comme Demons Star ou encore Dinosaurs Sanctuary, voilà que débarque une licence historique. Vous ne connaissez peut être pas Rose Bertin, mais vous allez rapidement reconnaitre pour qui elle a travaillé : Marie-Antoinette. C’est d’ailleurs fou de voir autant d’oeuvre sur cette période et sur l’histoire de France via des mangakas japonais. Ils aiment vraiment notre culture, d’un côté tant mieux. Encore une fois, même si cette œuvre est évidemment romancée, je trouve ça intéressant de découvrir un pan de notre histoire via une lecture manga.
A travers ce premier tome de Rose Bertin, la couturière fatale, nous allons découvrir l’histoire de cette dernière. Elle vient d’un petit village et pourtant, elle veut devenir la meilleure couturière de France. Pour cela, elle va devoir rapidement faire ses preuves. Mais dès le début, on sent qu’elle possède un véritable don pour ce travail si manuel. Elle est précise, originale et ne se laisse clairement pas faire auprès des autres. Car oui, il faut remettre les choses dans leur contexte, nous sommes au 18è siècle et la femme n’est pas l’égal de l’homme. Heureusement les choses changent.
Découvrons l’histoire de Rose Bertin, la couturière fatale
Très rapidement Rose Bertin débarque à la capitale et souhaite s’exprimer, montrer son talent. Mais comment faire quand tu viens de province ? Comment faire quand ton nom n’est pas une plus-value ? Comment faire pour se faire remarquer ? Elle va tout simplement rencontrer et défier la meilleure couturière actuelle de Paris : Marie-Jeanne Bécu. En moins d’une semaine, elle doit lui réaliser une nouvelle robe qui doit la sublimer (même si de base, cette femme est sublime).
Parlons du dessin d’ailleurs de ce premier tome de Rose Bertin, la couturière fatale. Il est riche, précis, joue avec les lumières et l’esthétisme d’antan. Très sincèrement j’ai trouvé ça vraiment sublime. Pourtant a première vue, ce n’est pas forcément le genre de manga qui devrait m’emballer. Mais son côté historique, la manière de raconter l’histoire de Rose Bertin, son sublime dessin et son rythme maitrisé en font un manga vraiment intéressant, je vais clairement me laisser tenter par la suite.
Quelques planches du tome 1 :
© Jingetsu Isomi / SHINCHOSHA Publishing Co. Ltd.
Rose Bertin – la couturière fatale – Auteure : ISOMI Jingetsu – Éditeur : Kazoku (Michel Lafon)
Chaque tome est disponible au prix de 7,20 € frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 15/20