Encore une nouvelle licence française chez Ankama ! Après d’excellents titres comme Ripper, Space Punch ou encore Wakfu – La grande vague, voilà qu’un nouveau titré nommé Run to heaven débarque. Il faut dire que l’éditeur Ankama s’est clairement spécialisé dans les mangas français et ça semble bien lui réussir, tant mieux !
Run to heaven nous plonge en 2036 au cœur des jeux mondiaux, une compétition sportive organisée dans un archipel du pacifique, en proie à un conflit aussi violent qu’impitoyable. C’est dans ce contexte que nous allons découvrir la jeune Fee. Une jeune adolescente qui semble un peu perdue, un peu triste, en manque de repères, en manque d’une mère. Cette dernière est Amirale (un poste au gradé dans l’armée), elle ne peut donc rester à la maison en ces temps de guerre. Son père lui souffrir d’une maladie incurable et Fee n’est pas au courant (même si elle sent bien que celui-ci lui cache quelque chose). En bonus, le quotidien de l’archipel d’Arrecquero, dans le Pacifique Sud, est rythmé par la guerre opposant les îles du Nord et du Sud. Les premières étant soutenues par la Chine et celles du Sud par les États-Unis.
Run to heaven : de l’amour à la guerre
Mais une accalmie semble se dessiner avec l’organisation des Jeux Mondiaux ! Une trêve est décidée. L’occasion pour Fee de revoir sa mère mais aussi de rêver différemment. Cette dernière semble avoir du mal à se faire des amies, elle se fait même souvent chahuter par d’autres camarades. Mais Sam, un ami d’enfance ne veut pas la lâcher, il l’oblige même à participer à la compétition sportive de l’école. Il faut dire que Sam est un sportif qui a affronté des dizaines de fois Fee sans jamais gagner. La première partie du manga se résume finalement à la découverte de l’île, des personnages principaux, de l’ambiance générale mais aussi et surtout de Fee. La seconde partie est bien différente et je préfère ne pas trop vous en dire, mais le changement d’ambiance est brutal voir saisissant. Le rythme s’accélère et plusieurs fois je me suis dit « ah ouais bordel ». L’auteur arrive à apporter autant un côté poétique a l’ambiance mais aussi un côté dramatique quand il le souhaite.
Visuellement, Toan, a son propre style. C’est le genre de dessin qui ne laisse pas indifférent, je trouve qu’il correspond bien à l’ambiance et finalement arrive à rendre charismatique tout de même les quelques personnages principaux, notamment l’amirale, Fee ou encore Johan. Run to Heaven est une belle découverte, après avoir lu la moitié j’étais pas forcement hyper emballé mais j’ai été convaincu par la seconde moitié du manga qui donne un gros coup de pep’s au rythme et qui ne nous donne qu’une envie : lire la suite. Petite chose à savoir, ce tome 1 est proposé dans un grand format, ce qui n’est clairement pas déplaisant.
Quelques planches (tome 1) :
Run to heaven – Auteur : Toan – Éditeur : Ankama Edition
Chaque tome est disponible au prix de 7,95€ frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 16/ 20