Glénat continue d’enchaîner les belles sorties (après notamment Yan ou encore Red Flower), notamment avec ce tome 1 de Tatari, qui débarque de nulle part. Il faut dire que, sincèrement, je n’ai pas vu beaucoup de communication autour de ce lancement. Pourquoi ? Aucune idée, ce n’est clairement pas si mauvais en plus. Si vous aimez les yokai, les chats et la baston, vous allez adorer Tatari ! Actuellement, le manga propose 6 tomes au Japon, mais l’aventure continue, de quoi rendre heureux les fans d’aventure fantastique ?
Tatari : un manga qui arrive de nulle part mais qui intrigue
Dans ce tome 1 de Tatari, nous allons découvrir qu’il y a quelques siècles, dans l’ancienne capitale de Kyoto, vivait Tatari, un grand yokai chat métamorphe qui terrorisait la population. Mille ans plus tard, c’est en un simple chat de gouttière que nous allons le retrouver. Il vit près de chez Takeru et sa petite sœur Yuki. Takeru lui a même sauvé la vie quelques années auparavant et, depuis, il continue de le nourrir alors que nous allons découvrir que ce dernier n’a plus de parents, vit dans une pauvreté extrême et qu’en bonus, sa petite sœur souffre d’une maladie qui risque de la tuer dans les prochaines années. Ouais, c’est clairement pas la belle vie pour Takeru, faut pas se mentir. Mais le pire arrive…
Takeru est froidement éliminé. Oui, éliminé. Ce n’est pas un accident, mais bien un meurtre. Mais pourquoi ? Lui qui semble si insignifiant, si discret… En réalité, c’est le fils illégitime d’un parrain de la mafia qui vient de décéder. Il était inscrit sur son testament, et ses frères et sœurs cherchent clairement à garder toute la richesse de leur père pour eux. Tatari décide de ne pas laisser passer ça et, en retrouvant son corps plein de sang, en léchant le sang de ce dernier, il va prendre possession de son corps, mais aussi de son esprit. Évidemment, il va aussi garder son esprit et sa force de yokai. Vous devinez la suite ? Non ? Bon, ok, je continue.
Une histoire entre yokai, vengeance et héritage mafieux
Il va clairement décider de prendre soin de Yuki, mais aussi de le venger ! L’occasion de voir que, même si pendant mille ans il a préféré glander en étant un simple chat de gouttière, il reste un yokai très puissant. Mais il ne semble pas être le seul, et les combats ainsi que la suite de l’aventure s’annoncent très rythmés ! Visuellement, ce premier tome de Tatari est vraiment agréable à lire et à regarder. J’aime beaucoup le charisme que dégage Takeru quand Tatari se transforme en yokai. La lecture est plaisante : elle mélange moments rigolos, moments tristes, mais aussi beaucoup de rythme grâce à quelques affrontements. Une lecture plaisante, un manga pas forcément hyper original, mais qui reste agréable à découvrir. Je vais clairement me laisser tenter par la suite.
Quelques planches (tome 1) :
© 2025 Watari / SHOGAKUKAN
Tatari – Auteur : Watari – Éditeur : Glénat
Chaque tome est disponible au prix de 7.20€ frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 15/ 20