J’ai un humour, pour ceux qui me connaissent, qui peut aller loin et même parfois sans limite mais, toujours avec du respect pour mon auditoire. Sauf pour Gohan et Voltxs mais c’est de bonne guerre entre un imberbe bientôt chauve et un nain presque belge qui lui est déjà chauve je suis déjà excusé. Mais je m’égare, Epic Loon est arrivé par la petite porte au blog et a débarqué sur ma Nintendo Switch sans crier garde. Je regarde un peu les teasing et autres vidéos et je me dis bingo un jeu pour moi sur les clichés des années 80 et un peu d’humour légèrement noir…. J’aurais mieux fait de ne plus avoir de batterie sur ma switch…
Synopsis
J’ai le sentiment que c’est peut-être le seul truc bien dans Epic Loon… Donc nous avons un geek ou nerd (comme bon vous semble hein on ne va pas chipoter) qui adore les films des années 80-90 et a tout enregistré sur des cassettes vidéos, des VHS pour les connaisseurs, sauf que la pas de bol son magnétoscope tombe en panne, il va donc dans une boutique spécialisée dans le nettoyage de ces appareils et se retrouve avec une cassette qui une fois insérée dans son magnétoscope réveil 4 minuscules extra-terrestres qui pour se venger vont attaquer toutes les bandes de ses films. Le scénario est vraiment bien sympa mais malheureusement c’est bien le seul truc pas trop mal du jeu…
Bref….
Un début pourtant prometteur avec une introduction de toute beauté et des images dignes de la qualité pourrie des VHS mais quel kiff faut avouer. Et là c’est le drame… Epic Loon se lance pas de retour en arrière possible. Pourtant un jeu de plateforme jouable à quatre en ligne ça aurait pu être sympa, car dans l’histoire nous incarnons les vilains qui doivent pourrir les cassettes à travers pas loin de 200 niveaux dans des parodies de films connus. Les personnages sont dirigés soit en sautant soit en se collant contre un mur, niveau gameplay c’est très léger. Mais à travers ces niveaux grisâtres l’humour limite raciste prend le dessus avec des imitations d’accent japonais que même Gohan ferait mieux et que dire quand ça parle d’un viol comme ci c’était normal… C’est plus que limite même pour moi.
Conclusion
Clairement passez votre chemin. Oubliez Epic Loon. Cette ratatouille de clin d’œil parodique de grands films va vite vous écœurer et surtout vous énerver. C’est vraiment dommage au final, car l’idée de départ était vraiment fun et surfé sur le rétro est tellement à la mode en ce moment que cela aurait pu faire mouche. Raté.