Le plus chelou dans cette histoire c’est que je n’avais pas fais gaffe que Predator : Hunting grounds allait sortir. Pourquoi chelou ? Parce que quelques jours avant que Gohan me le propose en test je m’étais refais l’intégralité des films Predator. J’étais clairement dans l’ambiance et l’univers. J’aime cette licence et ce chasseur venu d’une autre planète. Les films sont controversés et pas tous du même niveau, mais personnellement j’aime l’ambiance et je dois avouer que tous les jeux sortis m’ont jamais happés et impressionnés. Predator : Hunting grounds allait-il enfin changer les choses ? Avec Gohan ont c’est donc jeté dans cette aventure saignante.
Synopsis
Pas de synopsis, nous découvrons rapidement que Predator : Hunting grounds est un jeu multijoueur asymétrique ou l’on incarnera soit le Predator ou alors un membre d’un commando au nombre de quatre se retrouvant contre le chasseur avec d’autres objectifs à atteindre.
C’est comment ?
Sur le papier c’est prometteur et diriger le Predator est toujours grisant. Mais concrètement c’est comment ? Les jeux issus des grosses licences cinématographiques sont souvent décevantes et Predator : Hunting grounds se devait de corriger le tir. Après un Terminator : Resistance qui n’a pas totalement conquis les joueurs ? Qu’en est-il de Predator ? Au premier abord se retrouver avec le Predator face à quatre commandos motivés pour vous tuer et intéressant, mais on remarque vite que ce n’est pas quatre, mais beaucoup plus de joueurs sous forme d’IA qui vont se mêler au pugilat. C’est comme pour le commando, le but principal n’est pas de tuer le Predator, mais de remplir différentes missions comme de brûler des cargaisons, assassiner une personne ou récupérer des éléments scientifiques. En gros on se retrouve à quatre joueurs (j’y reviens après) contre un joueur dirigeant le Predator qui lui sa mission unique sera de vous tuer en vous empêchant de faire vos objectifs. Voilà ce qu’est Predator : Hunting grounds.
Bref, on a joué…
On ne va pas se mentir, Predator : Hunting grounds est moche, même très moche. Et on ne parle même pas de l’aliasing qui font sapin de noël. Ça scintille de partout et ce n’est vraiment pas agréable en pleine forêt. Le gameplay aurait pu être tellement mieux aussi. Il y a un déséquilibre énorme entre les commandos et le Predator. Le chasseur au final n’est pas celui que l’on pense et c’est quand même dommage ou c’est la base du jeu… Pour un jeu multijoueur il est difficile justement d’avoir un nombre de joueurs complet pour faire l’équipe. Et lancer une partie prend un temps énorme. Avec Gohan on avait le temps de discuter de longueeeeeeeees minutes avant de se retrouver au final l’un contre l’autre. Oui un contre un. Rageant et souvent au final c’est rage quit… Le gameplay est pourtant pas si mauvais, jouer le Predator, pouvoir grimper d’arbre en arbre, c’est plutôt agréable. Mais on a quand même quelques difficultés a se diriger que vous soyez un simple soldat ou le Predator. Le son aussi me parait peu précis, en jouant comme toujours au casque j’avais du mal (en étant dans les arbres) a situer les bruits venant d’en bas, du coup j’ai souvent tourné en rond avant d’atteindre mon objectif !
Conclusion
Predator : Hunting grounds est une déception et ne plaira vraiment qu’aux fans de la première heure qui repéreront tous les clins d’œils qui fourmillent dans le jeu. Mais ce n’est pas suffisant et justement Predator : Hunting grounds est trop suffisant. Le fan service a ses limites.