Synopsis : Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Inspiré du manga éponyme de Masamune Shirow sorti en 1989 au Japon, Ghost In The Shell raconte l’histoire de la Section 9, une section d’élite anti-criminelle, dont les principaux protagonistes sont le Major (Scarlett Johansson) et Batou (Pilou Asbaek). Le Major est douée de capacités surhumaine du fait de son corps intégralement cybernétique. Il ne subsiste de sa part « humaine » que sont Ghost (son âme) puisque son cerveau est humain. Batou est quant à lui 100% humain et n’a été que très légèrement amélioré, au moins au début. Durant une mission qui se voulait de la surveillance simple, Le Major constate qu’une réunion composée de haut dignitaire est prise pour cible par des cyber-terroristes venus hacker le cerveau des présents dont l’un des hauts dirigeants de la plus grosse entreprise de fabrication de cyborg.
La Section 9 est alors saisie de l’enquête pour retrouver qui est le responsable de cette attaque et quel est son but. L’enquête pourrait cependant aboutir à une issue qui n’est pas prévue, Le Major est en proie à des « glitch » qu’elle prend d’abord pour des défauts dans son code, mais il se pourrait que ces hallucinations soient des images provenant de son passé. Et si son origine n’était pas celle qui lui est racontée depuis son réveil. Sa vie prendrait alors un tout autre sens.
Véritable claque visuelle, cette version de Ghost In The Shell s’inspire honorablement du Manga japonais bien que ne traitant pas avec autant de profondeur du sujet principal de ce dernier. Normal me direz-vous, difficile de tout caser en 1h47 de film. Pourquoi alors ne pas avoir fait un film plus long ou alors scindé en 2 ? Certainement des contraintes budgétaires qui peuvent tout à fait s’expliquer tellement la qualité des effets spéciaux est à couper le souffle. Niveau rythme, le film s’en sort plutôt bien sans pour autant rivaliser avec l’animé qui ne laisse aucune minute de répit. La BO du film est aussi bien travaillée et nous transporte dans ce futur pas si lointain que ça avec brio. Petit bémol pour la prestation du Scarlett Johansson dont le jeu n’est pas des plus expressifs, un peu comme dans Lucy. Peut-être est-ce lié à son enveloppe cybernétique.
Ghost In The Shell est dans vos salles obscures depuis le 29 mars, et est l’une des belles surprises de ce début d’année. Personnellement, j’ai bien envie de me refaire les animés et peut-être que j’irai jusqu’à lire les mangas.