Synopsis : Richie, étudiant à Princeton, joue au poker en ligne pour payer ses frais de scolarité. Lorsqu’il se retrouve ruiné, persuadé d’avoir été arnaqué, il décide de s’envoler pour le Costa Rica afin de retrouver la trace d’Ivan Block, le créateur du site. Ivan prend Richie sous son aile et l’amène à intégrer son business. Sentant grandir le danger et réalisant les ambitions démesurées de son boss, Richie va tenter de renverser la donne en sa faveur.
Satire du mythe du rêve Américain où tout le monde veut devenir riche et célèbre, Players évoque les dangers d’une société où en plus de cela il faut le devenir le plus rapidement possible. Argent facile dans un monde en crise, qui n’en rêve pas ? Pas le personnage de Justin Timberlake en tout cas. S’en suit un film à la construction classique et quelque peu cousu de fils blanc mais qui se laisse parcourir sans ennui, principalement grâce à la performance de Ben “Batman” Affleck qui signe ici son premier vrai rôle de méchant au cinéma. Et qui le signe de fort belle manière. Intense, vicieux, manipulateur, le personnage d’Ivan Block est la représentation d’os et de chair du diable monétaire qui régit le monde dans lequel nous évoluons.
Réalisé par le jeune Brad Furman, auteur de The Take (inédit en France) et du très bon La défense Lincoln, et produit entre autre par Leonardo Di Caprio, Players est typiquement le film « qui aurait pu ». En effet il aurait pu être intense, il aurait pu être prenant, il aurait pu être intelligent, il n’en est donc que plus frustrant pour le spectateur. Niveau casting, pas de grosses surprises, mais une certaine déception devant certains personnages qui aurait mérités un développement plus poussé et qui se retrouvent effacés et sans grand intérêt. Gemma Arterton est une actrice que j’aime personnellement beaucoup (pour sa prestation dans Song for Marion par exemple) mais qui ici ne sert au final à rien de plus que porter trop de fond de teint et faire des duckfaces à Justin et Ben. Et les duckfaces, c’est déjà pas bien dans la vie, alors sur un écran de cinéma…
Le trailer :
En résumé, Players est un divertissement qui vous fera passer un moment sympathique mais qui ne restera définitivement pas dans votre Panthéon cinématographique une fois sorti de la salle de projection. Où alors nous n’avons pas du tout les mêmes valeurs !
Docwan
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Bon bah moi qui me réjouissait de le voir en voyant le début de ton résumé hé bien la fin de ton résumé m’a retiré l’envie de le voir surtout le duckface bouahhhh