Synopsis : Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May se passionne pour son travail. Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleusement les éloges des disparus… Jusqu’au jour où atterrit sur son bureau un dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.
John May est un homme sans histoire, qui travaille comme fonctionnaire d’état au sein du service chargé de retrouver la famille des personnes défuntes seules chez elles dont aucun membre de famille ne leur est connu. Il est alors chargé d’enquêter pour retrouver les éventuels membres de familles qui souhaiteraient participer aux funérailles de leur proche. Quête bien souvent infructueuse, John May se retrouve cependant en charge d’un nouveau dossier, qui sera sa dernière affaire, suite à son licenciement tout récent. Dossier qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie. Il prend alors cette affaire personnellement et met tout en œuvre pour retrouver la famille de Billy Stoke.
Film à la fois léger et profond, « Une belle fin » traite d’un sujet lourd qui peut toucher n’importe lequel d’entre nous lorsque les années passent et que les personnes s’éloignent petit à petit, laissant certaines d’entre elles seules lors de leurs derniers moments de vie. Ce film, plein de bons sentiments mené d’une main de maitre et incarné par un Eddie Marsan bouleversant (Sherlock Holmes, Le dernier bar avant la fin du monde,…), nous rappelle à quel point nous pouvons parfois être seul et ne plus intéresser personne en fonction de nos actes tout au long de notre vie. Cette comédie tragique est une belle histoire qui touchera chacun de nous, et ne nous laissera pas indifférent.
Accompagnée par une bande musicale douce, « Une belle fin » est sans doute le film qui m’a le plus ému en ce début d’année et je le conseille vivement à ceux qui apprécie le cinéma d’auteur.