Critique ciné : Godzilla

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Synopsis : Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l’humanité semble impuissante…

Il est là, Godzilla arrive enfin dans les salles obscures du monde entier, 16 ans après la tentative catastrophique de Roland Emmerich de faire revivre le monstre le plus emblématique du cinéma, et c’est le jeune réalisateur Gareth Edward qui s’y colle. Alors, cette mouture 2014 est-elle à la mesure du mythe ?

Après une campagne marketing parfaitement huilée pour attiser la curiosité des fans à grands coups d’affiches sompteuses et de trailers mystérieux, il est désormais temps de faire face à la réalité : ce Godzilla 2014 est une réussite à bien des égards ! Voilà, la bombe est lâchée et vous pourriez presque arrêter votre lecture ici tant je sens que votre soulagement est grand. Mais n’en faites rien et rester un peu, de toute façon vous devez attendre mercredi pour aller vous en rendre compte par vous-même en salles.

Le premier point qui fait la réussite de ce blockbuster doit probablement beaucoup à son réalisateur. On sent une grande influence (et un grand respect) de l’univers de Steven Spielberg sur Gareth Edward tout au long du film, et plus principalement de films comme La Guerre des Mondes, E.T. ou Les Dents de la Mer. Comme dans ce dernier, l’apparition de la bête est retardée au maximum afin de soulever les tensions des protagonistes et des spectateurs, et de lui donner l’importance qu’il mérite. Et on peut dire que cela fonctionne à merveille. De plus, le parti pris du réalisateur de ne réaliser que des plans réalistes (entendre par là que vous n’aurez aucune image dans le film qui n’aurait pas pu être prise par un véritable caméraman) ajoute une dimension de gigantisme bienvenue à l’ensemble. Les déplacements des monstres sont tout simplement impressionnants et les phases de combats d’autant plus violentes.

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En parlant de monstres, le design de Godzilla a demandé un an de travail pour le finaliser, mais cela en valait la peine. Complétement fidèle au mythe de la Toho, la gigantesque créature allie à merveille les souvenirs d’enfants du monstre en caoutchouc du film de 1954 et la modernité des effets numériques. Une parfaite réussite. Je suis moins convaincu par le design des « méchants » pas beaux qui semblent un peu sorti de Starship Trooper, mais rien de grave.

Quand on parle de Godzilla, on aurait presque tendance à oublier que le film est principalement porté par des acteurs de chairs et d’os, et à ce niveau-là, le casting est à la hauteur du reste. Aaron Taylor-Johnson, rendu célèbre par Kick-Ass, Bryan Cranston (anecdote sympa, le réal n’avait pas vu Breaking Bad mais voulait le caster dans un de ses films depuis qu’il l’avait découvert il y a longtemps dans la série Malcolm) et Ken Watanabe en tête.

Pour conclure, et vous l’avez compris, Godzilla mouture 2014 efface enfin le film catastrophique d’Emmerich de nos mémoires et redore le blason des films de monstres en prouvant qu’il n’est pas nécessaire de faire dans l’excès pour réussir. Courrez donc le voir afin qu’une suite soit envisagée et qu’on puisse revoir un divertissement aussi réussi dans les années à venir.

Sortie en salles le 14 mai.

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0 réponse

  1. J’ai vu le film cet après midi donc maintenant je peux commenter en connaissance de cause. Godzilla est un film parfait pour se divertir, le scénario tient quand même bien la route et je craignais que le père du héros, acteur de Breaking Bad, ne soit là que de temps en temps pour attiser les spectateurs mais il a une réelle importance dans le film et ça m’a rassuré.
    Mais ce qui m’a déçu, c’est les méchants qui sont très moches et le fait que Godzilla doive se battre contre eux, je n’aimais pas cet aspect du film, je m’attendais plus à un film où Godzilla terrifiait les US et l’armée voulait le vaincre, mais en fait ça part un peu dans tous les sens.
    Mais graphiquement, les plans sont très beaux et ça rend très bien à l’oeil.

    Mais le très gros regret que j’ai, c’est de payer une place pour un film 3D, donc plus cher que s’il sortait en 2D alors qu’ABSOLUMENT RIEN n’était fait pour rendre en 3D dans le film, alors que ça aurait pu rendre tellement bien…

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