Nous avons eu la chance de pouvoir tester Days Gone pendant plus de 2 heures lors d’une session exclusive organisée par Playstation Belgique. Cette preview avait la particularité de se dérouler dans un ancien fort de guerre en Belgique, non loin d’Anvers. En ce qui concerne l’expérience de jeu de cette preview, nous avons pu voir le tout début du jeu, puis ensuite une ellipse temporelle plus loin dans le jeu avec plus d’équipements pour mieux voir les mécaniques du jeu, sans pour autant se faire spoiler l’histoire.
Graphisme :
La première chose qui attire le regard, c’est forcément la beauté du jeu. Les paysages sont soignés, avec des journées lumineuses, et des biens plus sombres dans les phases de nuit sans pour autant être illisibles. En revanche dans les tunnels, c’est le noir complet, ce qui renforce l’angoisse de juste entendre les gémissements des zombies. A noter, que j’ai joué sur la PS4 Pro dans une salle peu éclairé. En terme de nombre de PNJ affichés à l’écran simultanément, Days Gone semble bien loin de ce qui était montré lors de l’E3 pour la première fois. J’ai vu tout au plus 6-7 ennemis simultanément me rusher, pas plus.
Petite anecdote
Il ne me semble ne pas avoir entendu une seule fois le mot « zombie » dans le jeu, à l’instar de la série Walking Dead. Clin d’œil voulu de la part des développeurs ? On verra si ça se confirme dans la version finale.
Les ennemis ?
En ce qui concerne les menaces dans le jeu, les zombies ne semblent pas être le danger numéro 1. Car beaucoup de factions ont survécu et se battent pour les armes et les ressources. Il y a donc un fort élément de RPG et de loot présent dans le jeu, où il faudra aller chercher la meilleure possibilité au fur et à mesure. Chose que j’aime de moins en moins dans les jeux, surtout quand on tombe contre des ennemis qui sont juste des gros sacs à PV. Mais ici, je n’ai pas eu le cas, on reste dans un jeu de survie et une balle dans la tête reste une balle la tête. En terme de type de zombies, je n’ai vu que les classiques bêtes et lents, et les petits et rapides. Au niveau humain, avec ou sans armures, et variation du type d’arme en main. Rien vue de plus pour l’instant.
Et le côté RPG ?
La customisation des armes, le marchandage, la contribution à la vie de votre communauté et votre village seront donc importants dans le jeu. Sans oublier la personnalisation de votre moto, qui a d’ailleurs un rôle primordial dans le jeu. On pourrait presque caractériser votre destrier de personnage à part entière tellement elle a de l’importance aux yeux de Deacon (le héros). Days Gone dispose du kit de base du RPG, tout en restant bien orienté action RPG et en ne poussant pas la mécanique à fond.
Et la narration dans tout ça ?
Bonne nouvelle pour le scénario, l’aspect narratif semble être au cœur du jeu, ce qui est une bonne nouvelle pour les joueurs solo, qui vont pouvoir savourer ce monde post-apocalyptique aux ambiances de Mad-Max. Sans trop en dire, tout part des débuts de l’infection et de l’évacuation des civils. La famille de Deacon se trouve alors séparer par choix : « Sauver sa famille et aider un ami quitte à ne jamais les revoir et risquer sa vie ».
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En résumé :
Le côté survie semble être primordial dans Days Gone, la lutte pour les ressources, les armes et pour les campements. Une bonne ambiance angoissante dans certains passages peu éclairés et avec peu de munitions et des rôdeurs prêts à vous bondir dessus. Si vous visez mal, vous le ne savez pas encore, mais vous être probablement déjà mort, même en jouant en difficulté normale ! A première vue Days Gone a tout pour réussir, un scénario intéressant, une carte vaste, des ennemis et quêtes variés et un bon univers bac à sable pour tester votre instinct de survie. Vivement la sortie que l’on puisse en découvrir plus !! Une exclusivité PS4 dispo le 26 avril.
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