Le rendez-vous était fixé au premier jour de la PGW 2024, ouverte au public. Cependant, j’étais convié dans un hôtel en face du salon des jeux vidéo. Arrivé avec 10 minutes d’avance, j’ai la chance d’être le premier à entrer dans la pièce. L’accueil est chaleureux, et on sent de bonnes vibrations. La pièce est remplie de grandes affiches de Crimson Desert et d’ordinateurs surboostés. Je passe le café et les pâtisseries pour éviter de prendre 10 kilos en 5 minutes, ahah. L’ambiance est cool, et les échanges sont très agréables. Une salle remplie de passionnés, prêts à partager leurs ressentis et leurs expériences. Néanmoins, je ne pensais pas me faire charrier sur ma façon de jouer. De bonne guerre, et je n’avais pas dit mon dernier mot.
Présentation de Crimson Desert
Après un excellent échange avec l’équipe sur place, une vidéo de présentation est lancée. On découvre Crimson Desert et ce qui nous attend manette en main. Le gameplay semble différent des jeux d’aventure-RPG connus. Les créateurs ont décidé de bousculer les codes et de nous immerger dans le jeu à leur façon. Les quatre boss jouables s’enchaînent dans la vidéo, expliquant le gameplay. Toutefois, je ne suis pas un lapin de six semaines et je me doute bien que ce sera différent pour moi… Néanmoins, la confiance est de mon côté : j’adore ce genre de jeu, et j’avais défoncé The Witcher 3. Ce n’est pas Crimson Desert qui allait me faire peur. C’est à ce moment-là que la représentante presse n’a pas hésité à me taquiner, manette en main
C’est comment ?
On n’est pas dans un Bloodborne. Néanmoins, Crimson Desert ne vous facilite pas la tâche. Il n’est pas difficile en soi, mais si vous ne maîtrisez pas le gameplay, c’est plus compliqué. À ma décharge, on commence la démo avec un niveau élevé du héros sans avoir appris les bases via un tutoriel. Toutefois, on est des pros du jeu vidéo ou on ne l’est pas. Je dois ne pas l’être alors, ahah. Ici, l’analyse de l’ennemi est cruciale. Si tu es un bourrin, sache que cela ne fonctionnera pas. Crimson Desert tournait sur des PC ultra-performants, mais, au vu des détails et de tout ce qui entoure le personnage, croyez-moi, même sur console, il va tout déchirer niveau graphisme.
Bien que le jeu soit magnifique, Crimson Desert m’a surtout bluffé par son gameplay. C’est surprenant et inédit. J’ai été déboussolé par la nécessité de ressortir les armes quand on tombe à terre, le verrouillage de la cible qui ne se fixe pas, et la réactivité des ennemis. Même les petits soldats ne sont pas là pour jouer les PNJ de base. Il ne faudra sous-estimer personne ni prendre de haut toute personne rencontrée. Malgré mes difficultés initiales à m’adapter à cette maniabilité (d’où les taquineries de la RP ^^), j’ai vite pris du plaisir, manette en main.
Conclusion
Au bout d’une (trop) petite heure de jeu, j’ai dû me rendre à l’évidence. The Witcher 3 est pour moi la référence ultime dans le genre. Cependant, avec Crimson Desert, le flambeau pourrait bien être transmis. Concurrence, accroche-toi, car tu n’es pas prête. Toi aussi, joueur !