Test : Call of Cthulhu êtes-vous prêt à entrer dans la folie ?

Après le déballage du très beau press kit Call of Cthulhu que Gohan a reçu (je suis un peu jaloux !). Aujourd’hui je vous propose mon avis sur cette nouvelle licence signée Cyanide, des studios français, dans un univers encore peu exploité finalement mais qui pourrait clairement plaire à de nombreuses personnes.

Synopsis

On incarne Edward Pierce ancien combattant, qui a des troubles post-traumatiques, on ne va pas se mentir, de ses campagnes au sein de l’armée et qui est aujourd’hui un détective privé alcoolique (le stéréotype parfait quoi) en manque de clients et donc d’argent. Après un cauchemar (prémonitoire) un homme vient vous trouver dans votre bureau pour enquêter sur la mort de sa fille et de sa famille sur l’île de Darkwater. Et forcément des créatures occultes et autres sectes viendront vous barrer le chemin.

Coup de cœur ?

Je suis un testeur très bonne patte et pas trop difficile dans son ensemble et ce que je retiens souvent dans un jeu vidéo, va être le plaisir global que j’y ressens. Je peux faire abstraction des graphismes par exemple si l’univers est bien ressenti. Qui fait attention aux graphismes de Mario Bros sur NES ? Exemple typique d’un pur plaisir. Donc, ce discours pour dire clairement que oui dans Call of Cthulhu sa beauté ne sera pas ce que l’on retiendra, mais c’est surtout son ambiance des plus pressante et prenante, qui va vous transporter dans l’univers lugubre de H.P. Lovecraft et de manière des plus réussies. C’est pour moi un vrai coup de cœur, non exempt de tout reproche, mais j’ai pris grandement plaisir à y jouer et avoir peur. Je vais maintenant vous expliquer pourquoi en détails ce qui m’a plu et moins plu. Restez avec moi ça ne sera pas long à lire.

RPG ou survival horror ?

Pour moi, clairement Call of Cthulhu n’est pas un RPG digne de ce nom. Il l’est dans le sens de l’évolution que vous allez donner à Pierce en lui attribuant via un arbre de compétence plus de force, de psychologie, de la faculté à trouver plus facilement des objets cachés, l’occultisme et autres capacités de déductions. Nous avons aussi la partie ou certaines conversations et certains choix auront un impact sur l’histoire mais franchement cela pèse peu au final et ne chamboulera pas forcément le fond de l’histoire ou de la fin (au nombre de deux différentes). Il est saupoudré de RPG, mais comme bon nombre de jeu aujourd’hui, delà à en faire un pur RPG, faut pas pousser. On est vraiment en face d’un FPS qui joue dans la cour des survival horror. Et si un truc est vraiment bien fait dans ce jeu c’est totalement son univers et cette atmosphère pesante. Spécialement j’adore jouer à ce genre de jeu dans le noir ou via une petite lumière tamisée (comme pour faire un câlin, mais en moins bien) et avoir son téléphone qui se met a vibrer pour un appel reçu en plein jeu, je peux vous confirmer que vous allez faire un bon, voir lâcher un cri de surprise. Et ça, c’est signe de réussite.

Les choses qui peuvent fâcher

Comme j’ai dit plus haut Call of Cthulhu est loin, très loin, de tous reproches et c’est bien dommage, car il aurait été parfait. Le gameplay est top, simple et efficace dans la ligné d’un FPS et sans surprise. On peut se demander pourquoi un détective privé n’a pas d’arme ? Rien du tout et cela durant tout le jeu c’est quand même improbable, mais bon il a du perdre son port d’armes je ne vois que ça. Parlons des animations et des graphismes (sur PS4). C’est très limite je dois l’avouer, cela donne un travail assez brouillon et parfois très laid sur le visage des personnages, mais alors leurs animations sont en boucles surtout. Je regarde un PNJ et il répète le même geste tant que je ne vais pas lui parler ou si je ne quitte pas la pièce pour y revenir ensuite. Et le calibrage voix et texte (MERCI POUR LE VOSTFR Cyanide je te kiff) est loin d’être parfait. Tous ces petits défauts n’ont en rien (ou presque) gâché mon plaisir de jouer et d’attraper des sueurs parfois froides.

Conclusion

Alors, c’est un grand oui pour moi, même un coup de cœur. Call of Cthulhu m’a embarqué dans son univers et son atmosphère saisissante et l’histoire vous tiendra en haleine et à vous d’en choisir la fin. 14 chapitres qui vous feront plaisir et qui vous donneront peut-être envie de faire une nouvelle partie sous un nouvel angle.

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