Test Dirt 5, le virage de trop ?

La licence Dirt est une licence que j’apprécie beaucoup. J’y ai passé pas mal de temps à l’époque, sur Dirt 3, hors ligne comme en ligne, mais depuis quelques années, j’ai comme l’impression de voir la licence s’essouffler tout doucement et c’est bien dommage ! Dirt 5 lui propose un changement de cap en prenant un virage complet vers le mode arcade. Ça tombe bien, c’est mon mode préféré ! J’ai toujours préféré les jeux arcades plutôt que simulation, je suis la pour le fun, pour taper dans tout et pour m’amuser, comme c’était le cas avant avec Need For Speed ou dernièrement avec Forza Horizon 4 !

Dirt 5 révolutionne il le genre ? La réponse est sans appel : non. On retrouve comme d’habitude un mode carrière (assez long), mais très « plat », c’est toujours les mêmes codes : une pseudo histoire qui tient sur un mégot de clope, un enchainement de course (diverses et variées) pour au final quoi ? pas grand chose… Comme d’habitude vous allez acheter régulièrement un nouveau véhicule pour avoir une voiture plus puissante et donc gagner plus facilement. Dans Dirt 5 vous allez cependant pouvoir parcourir le monde à travers plus de 70 parcours, de la Chine, au Brésil en passant par l’Italie. Vous allez rouler dans la boue, sur la neige, sur du verglas, sur le sable, dans la ville… mais bizarrement, j’ai pas eu le sentiment d’avoir une prise en main quand je passais d’un terrain plein de boue à la ville, alors que pour une meilleure immersion et réalisme ça devrait être le cas ! Visuellement le jeu est loin d’être moche, mais à la sortie, il souffre encore de beaucoup de clipping et d’un manque de profondeur. Le jeu sera peut être mieux exploité sur les consoles de nouvelles générations ? Cependant, la météo dynamique est un réel plus (même si je trouve ça illogique de voir la pluie face à la voiture même quand le tracé est zigzaguant…). J’ai aussi apprécié le côté fun du jeu avec des tracés obligeant le joueur à bondir d’un endroit à l’autre. On voit clairement que c’est du pur arcade, notre voiture passant parfois autant de temps dans les airs que sur le sol. 

Le mode Playgrounds de Dirt 5

Mais Dirt 5 possède aussi quelques défauts liés à ce gameplay. Ok, le jeu est 100% arcade et c’est cool. Mais par contre, les collisions et les vols planés paraissent parfois clairement illogiques ! J’ai l’impression parfois de rebondir alors que je viens de me prendre un mur a 100 km/h, c’est pas normal. Pareil pour les vols, j’ai l’impression d’être plus rapide en l’air que sur le sol, encore une fois, c’est pas normal. La physique du jeu est clairement à revoir pour moi. Encore une fois, j’espère que le temps fera du bien au jeu à travers quelques patchs. J’ai pas terminé le mode solo par manque de fun, mais je me suis rapidement rabattu vers le mode Playgrounds. Un mode en ligne qui propose les différentes créations des joueurs (les votre aussi donc). Y’a pas a dire, les joueurs peuvent avoir vraiment du talent. C’est un peu le même principe que sur Little Big Planet, vous allez pouvoir partager vos créations, les gens peuvent y jouer et les noter. C’est hyper fun, hyper bien réalisé et ça rallonge la durée de vie comme jamais. J’y reviens d’ailleurs très régulièrement car c’est fun, sans pression et très plaisant à jouer. 

Difficile de ne pas être déçu par certains aspects de Dirt 5. Le mode solo est insipide, le jeu possède encore quelques bugs et parfois l’immersion est gâchée par ceux-ci. Par contre, d’un autre côté, Dirt 5 propose de belles nouveautés comme ce mode Playgrounds très rapidement adopté ! C’est pas mauvais, mais c’est pas le coup de coeur attendu. J’espère clairement que le passage sur nouvelle génération ne sera pas loupé par la franchise, car c’est clairement le genre de jeu qui peut être fun en solo comme en ligne. Dirt 5 est disponible à partir de 50€ frais de port inclus. Ma note : 13/20.

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