Gerda : A Flame in Winter nous vient directement de chez Don’t Nod. C’est tout simplement ceux qui nous ont déjà offert le splendide Life is strange. On peut clairement dire qu’en termes de jeu narratif, ils n’ont plus rien à prouver. C’est donc avec un certain engouement que je me suis jeté dans cette aventure. Une aventure qui va nous plonger dans la seconde guerre mondiale. Cependant, n’est pas un sujet mainte fois traité ? A-t-on encore des choses à apprendre ? Voyons donc cela.
Synopsis
Ce jeu narratif poignant inspiré de faits réels prend place dans le petit village danois de Tinglev. Tout se passe durant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation allemande. Les joueurs marcheront dans les pas de Gerda Larsen, héroïne, qui devra s’armer de courage et de détermination lorsque sa vie bascule brutalement. Alors qu’elle rentre de la clinique dans laquelle elle travaille en tant qu’infirmière, Gerda remarque du sang devant chez elle et découvre son mari, Anders, aux mains de la Gestapo. Il a laissé derrière des documents concernant la Résistance et il semble que de nombreuses vies danoises et allemandes dépendent désormais des prochaines actions de Gerda.
Premières impressions
On débute l’aventure de Gerda : A Flame in Winter dans la petite gare Tinglev au Danemark. On se retrouve de suite bercé par le parfum de la fin des années 30. Difficile aujourd’hui de croiser sur les quais un joueur d’accordéon. Malgré la sensation de bonheur qui émerge des personnages présents, le parfum de la guerre se fait bien sentir. Les premiers choix de Gerda commencent entre son père et son mari. Sans trop d’impact, ils permettent cependant de sentir le gameplay du jeu et des problèmes cornéliens que nous allons avoir. L’univers nous plonge parfaitement dans cette époque malheureuse. La froideur de l’hiver étant un plus et on aurait presque froid à y jouer. Nous avons donc de suite de bonnes premières impressions.
Gameplay et graphismes
Je dirai clairement que c’est le point faible de Gerda : A Flame in Winter. Je ne dis pas qu’il est désastreux, cependant il n’invente absolument rien. On se retrouve purement à faire des choix dans des dialogues qui impacts l’histoire et vos relations avec les PNJ. Néanmoins, le côté RPG est très léger, ce qui fait plaisir à Gohan, et aurait mérité de plus de profondeur dans l’évolution de Gerda. Le tout n’est nullement gênant pour vivre pleinement l’histoire qui reste le must dans Gerda : A Flame in Winter. Du côté gameplay, nous avons donc un jeu qui ne révolutionne rien, mais qui fait le job. En revanche, les graphismes m’ont totalement embarqué. On est face à des peintures vivantes type pastel qui colle totalement à l’aventure. Cela amène un côté triste parfaitement collé au scénario et à l’ambiance pesante.
Question de choix
Très souvent dans les jeux narratifs comme Gerda : A Flame in Winter, je veux être le gentil aimé de tous. C’est mon grand cœur ça. Cependant, les décisions que nous choisissons ne seront pas toutes idéales. Et malheureusement on se rendra vite compte que l’on ne peut pas sauver tout le monde. L’univers de la guerre est impitoyable et nous ne sommes clairement pas dans le monde des bisounours. Ce respect des événements et leur réalité est vraiment une force de Gerda : A Flame in Winter. Dire que les choix sont cornéliens, c’est vraiment peu de le dire. Il faudra s’adapter et accepter de ne pas pouvoir aider ses propres proches pour obtenir ce qu’on veut. C’est déroutant et cela nous prend vraiment les tripes par moment.
Conclusion
Pour conclure, Gerda : A Flame in Winter est une aventure splendide même si un peu courte avec ses 6-7h de jeu. Néanmoins, ce plongeon dans le Danemark, pendant cette horrible guerre, nous en apprend beaucoup historiquement. Si vous aimez ce genre de jeu, tout comme moi, cela sera un véritable coup de cœur. Pour les autres, je vous invite à tester et je parie que vous serez embarqué. Ma note : 17/20