Après ce jeu de mot assez facile (et pour ceux n’ayant pas compris le : rentre avec tes pieds pour la RATP voilà voilà ^^), c’est tout content que j’ai dit oui à Gohan quand il me l’a proposé, car il a un programme de ministre avec sa progéniture qui arrive (encore félicitations mon poto). Mais revenons à nos moutons et à Metro Exodus qui est clairement le style de FPS que j’adore. Ce n’est pas du bourrinage, mais une licence qui propose une véritable histoire comme un bon Wolfenstein avec une sauce de Farcry 3. Voyons donc voir ce que nous propose cette nouvelle aventure.
Synopsis
On incarne encore Artyom qui, dans Metro Exodus, a envie de sortir du métro persuadé qu’au-dessus et après les attaques des bombes nucléaires il y a des zones en Russie où il fait encore bon de vivre et veut le prouver à tout le monde est surtout son beau-père, bon patriote russe qui ne fait confiance qu’au gouvernement. On attaque donc le jeu dans la peau d’Artyom qui est à la surface et qui manque de mourir dans un petit tutoriel court et suffisant.
Libéré
Oui je te vois déjà en train de chanter « Délivré » et si ce n’était pas le cas, cela l’est maintenant. Métro Exodus va vous entrainer (sans spoils) à travers la Russie à bord du train « Aurora » et donc pour la première fois nous allons sortir du métro et se balader à l’air libre. Le scénario est directement mis en place et les conséquences de vos erreurs sont clairement expliquées. On va donc être exposé aux aléas de la météo et se retrouver dans le froid glacial, la pluie automnale ou l’été aride. Chaque étape vous amène dans une région de la Russie ou un chef dirige d’une main de fer son armée et terrorise la population. L’histoire est vraiment bien faite et surprendra par ses mises en situations et certains choix que vous ferez. Car oui des choix seront à faire.
Scénario
J’ai été surpris par les choix qui se sont présentés à moi dans Métro Exodus, car je n’y avais pas prêté attention au début et c’est en tendant mieux l’oreille que je me suis rendu compte de ce que pouvez dire ou sous-entendre ma femme Anna (enfin d’Artyom, pas la mienne) ou mes compagnons de voyage pour effectuer mes missions. C’est en y allant et tuant tout le monde que j’ai eu le droit à une phrase magique d’Anna qui me dit bien joué, mais dommage d’avoir fait coulé le sang. Ce n’est pas énorme sur le scénario, mais suffisant pour changer la fin, alors à vous de voir comment aborder l’histoire et les missions. Mais écoutez bien les dialogues en début de mission pour les effectuer ou essayer du moins de la façon qui est attendu. Je ne vais pas plus développer le scénario pour vous laisser le découvrir comme moi et l’apprécier, car il est vraiment bien écris. Et cela du début à la fin.
Gameplay et graphisme
Rien de révolutionnaire dans le gameplay avec un FPS, c’est toujours les mêmes actions que vont faire les boutons ou presque. Personne ne sera jamais surpris de tirer avec R2 et recharger avec O. Mais l’approche dans Métro Exodus peut se faire de deux façons. La première méthode Gohan : je commence en infiltration et au bout de cinq minutes je me suis fait voir, cela me gonfle je bute tout le monde à la Rambo. Après vous avez la méthode Voltxs : je commence comme Gohan, je me fais voir comme lui, mais je me cache et j’attends que l’orage passe. Mais dans Métro Exodus une fois vu c’est mort tu peux te la jouer à la Rambo. Au-delà de la petite blague, Métro Exodus nous permet de faire les missions en totale infiltrations et tuer ou assommer tous les ennemis sans sonner l’alarme et ainsi faire des économies sur vos munitions assez rares. Heureusement de la matière première sera à récupérer sur la map pour en fabriquer et faire évoluer votre armement. Sinon vous foncez dans le tas directement en GI-Joe et pas de quartier. Le gros point fort de Métro Exodus c’est ses graphismes splendides et ses rendus apocalyptiques de toute beautés. Sans parler de son ambiance si bien retranscrite que l’ont aurait presque envie d’y jouer en VR. SI vous avez une PS4 pro ou encore mieux un PC survitaminé profitez bien.
Conclusion
Métro Exodus est clairement ce que j’attends d’un jeu aujourd’hui. Des graphismes au top, un scénario qui tient la route, cette possibilité d’aborder l’histoire de la façon qui nous semble le mieux et un game play parfait. Pour un jeu en semi open-world c’est une bonne première. Il manque peut-être un peu plus de missions secondaires, mais bon on ne va pas faire la fine bouche. Quoi que… Metro Exodus est dispo sur PC, PS4 et Xbox One à partir de 54€ frais de port inclus.
Ma note : 16 /20