Alors que je traîne des pieds pour finir Metro Exodus sur Playstation 4, voici que débarque Metro Redux sur Switch…Aucune pitié pour moi. Pourquoi je n’ai pas finie le dernier épisode ? Tu penses que je n’aime pas ce jeu ? Bien au contraire j’adore. Pourquoi je ne le fini pas ? Tout simplement parce qu’une fois fini je n’aurais plus ce plaisir d’y retourner ou de recommencer (aussi trop de jeux à faire), alors je le laisse en sorte de pause et par moment je relance pour avancer et me faire du bien. Mais cela tombe bien le DLC Sam’s Story est arrivé et je vais pouvoir me refaire de longues sessions !!! Mais revenons à Metro Redux. Enfin il arrive sur Switch et en plus avec les deux premiers épisodes Metro 2033 et Metro Last Light. Et cerise sur le gâteau DLC inclus. Bonheur ?
Synopsis
En 2013, le monde a été dévasté par un événement apocalyptique, annihilant quasiment toute l’humanité et transformant la surface de la terre en une atmosphère toxique. Une poignée de survivants a trouvé refuge dans les profondeurs du métro de Moscou (oui cela se passe en Russie) et la civilisation humaine c’est adapté à cet environnement. Une vingtaine d’année après une génération entière est née et a grandi sous terre et les Stations-Cités du métro luttent pour leur survie, s’affrontant les unes les autres et combattant les horreurs mutantes qui les attendent à l’extérieur. Ce synopsis relate juste l’univers et pas l’histoire complète des deux jeux.
Apocalyptique ?
On peut se poser la question quand un portage se fait sur la console Nintendo Switch qui même si elle a ses qualités reste assez limité niveau puissance. Mais 4A Games nous annonces que Metro Redux tourne sans broncher en 720p natif en mode portable et en 1080p en mode téléviseur, le tout à 30 images/s constantes. De quoi déjà rassurer avant de se lancer, même s’il ne faut pas rêver et que l’on sait très bien que le moteur des deux jeux proposé sera vieillissant et pas au niveau des licences actuelles. Avec une légère crainte j’ai lancé Metro 2033 Redux et j’ai été très agréablement surpris par les graphismes et les animations que cela soit en version nomade ou sur ma télé. Le premier point qui m’a chagriné (il y en a un deuxième) c’est la mollesse de Arthiom (le héros) et la lenteur de ses réactions à mes décisions manettes en main. Après un petit réglage via les options et tout est rentré dans l’ordre. Le seul point noir (justement le cas), c’est bien la luminosité du jeu. Enfin surtout sur Metro 2033 Redux ou c’est vraiment sombre par moment et en mode nomade peut parfois être injouable et on avance à l’aveugle. Un patch sera disponible j’espère pour corriger cela.
A refaire ?
On peut se poser la question quand on a déjà fait les deux premiers Metro que ce soit sur PC ou sur une console. Metro Redux est surtout fait pour les joueurs n’ayant pas joués à leur sorti ou à la rigueur pour ceux qui n’ont pas fait les DLC ou finis les jeux. Pour les fans pur et dur ils ne se poseront pas la question et s’y jetterons à cœur perdu. Et même sans être un fan pur et dur, j’aime beaucoup cette licence et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé Arthiom et surtout finir ces jeux pour me remettre (enfin certains diront) à Metro Exodus et finir la conclusion de ses aventures. Si tu aimes les FPS qui te proposent une vraie histoire et une aventure trépidante Metro Redux est fait pour toi. Metro 2033 Redux et Metro Last Light Redux. Deux jeux pour le prix d’un. Comment refuser ? Surtout en cette période ou peu de jeu sortent.
Conclusion
Alors oui Metro Redux est peut-être vieillissant, mais 4A Games l’a habillé d’une belle robe et le rendu sur la Nintendo Switch est à la hauteur. On espère quand-même certaines améliorations, mais personnellement je n’ai pas été déçu et ça m’a fait grave plaisir de retrouver les débuts de notre héros Arthiom et se dire que du chemin a été fait depuis Metro Exodus. Cette compilation est disponible au doux prix de 39,99 € frais de port inclus. Ma note : 16/20