Cela fait un moment que je n’avais pas fait un Monster truck. Généralement le bourrin au blog c’est Gohan. Cependant, en suivant les informations annonçant Monster Jam Showdown j’avais bien envie de me transformer en gros bourrin à la Gohan. Toutefois le dernier jeu de cette licence le : « je fonce dans le tas » était pas de mise. Cette fois-ci, la simulation allait-elle permettre d’assouvir mon désir de tout écraser ? Pourrais-je faire mon gros Américain démesuré et tout défoncer ou moi me faire défoncer ? Tel est la question que je vais essayer de répondre.
C’est comment ?
Habitué des jeux de moto comme le Moto GP, Milestone sort de son confort et se lance dans une nouvelle licence. Après, on ne va pas se mentir, mais en jeu de course ils pèsent dans le game. C’est donc en toute confiance que je me suis lancé dans Monster Jam Showdown. Néanmoins, la confiance n’exclut pas le contrôle et pour le coup j’ai bien fait. J’ai rapidement senti une sorte d’ennui. Le contenu parait plutôt mal étoffé. C’est rageant parce que la prise en main est sublime. Et je ne vous parle même pas des graphismes qui sont vraiment sublimes. Mais voilà cette sensation d’avoir vite fait le tour pointe le bout de son nez. Cette idée d’avoir fait un jeu en premier jet pour se tester et voir l’avenir après.
Contenu
Justement parlons du contenu de Monster Jam Showdown. La map se découpe en trois régions le Colorado, la Death Valley, et pour finir l’Alaska. Sur le papier cela fait peu. Parce que voilà il faut creuser et ne pas rester sur une mauvaise impression. Mis à part le fait de l’environnement, forêt, glace ou désert vous allez débloquer des petites parties de chaque zone en progressant dans le jeu. J’aurais aimé une quatrième zone genre agglomération. Sept modes sont présents : course, horde, head to heat, multijoueurs en ligne ou local, super 8, freestyle et showdown. J’aime bien le dernier ou en cas de victoire vous gagner le monster truck de votre adversaire. En tout vous pouvez obtenir une quarantaine de véhicules. Le super 8 est une course sur un circuit en forme de 8 et même les retardataires peuvent vous rentrer dedans. Stressant !!! Bref il y a bien de quoi faire et ne pas s’ennuyer.
Bourrin ?
Au niveau du gameplay on peuy faire confiance à Milestone. Ils savent faire et je dois dire que là encore ils font mouche. Oubliez l’idée ou le rêve d’être un bourrin dans Monster Jam Showdown. La conduite est ultra réaliste et il ne faut pas oublier que les 4 roues sont motrices, mais pas que. En effet, elles sont aussi directionnelles. Il va falloir jouer avec la direction de devant et celle de derrière et ce n’est pas toujours une mince affaire. Toutefois pas de stress pour les débutants, une IA est présente pour vous aider à maîtriser dans un mode simple. Vous aurez de quoi apprendre à conduire ces monstres roulants. Attention à ne pas trop abuser de cette IA car le choix de celle-ci ne sera pas forcément la votre. À vous de gérer le niveau de difficulté.
Conclusion
Pour conclure, après une première approche d’ennui on se rend vite compte qu’on est loin de s’ennuyer. En effet Monster Jam Showdown est fun même très fun. On se marre et piloter des monstres si lourds tout en étant si rapide est une vraie satisfaction. Pour une première fois Milestone nous offre le meilleur jeu de la licence. Ma note : 15/20