J’ai eu la chance de découvrir Nikoderiko: The Magical World grâce à une clé offerte par l’éditeur, et ce fut une véritable immersion dans un univers coloré et nostalgique. Fan de jeux de plateforme à l’ancienne, j’ai rapidement été séduit par cette aventure qui rappelle les grands classiques comme Crash Bandicoot et Donkey Kong Country, tout en apportant une touche moderne.
Dès les premières minutes, j’ai été captivé par le style artistique du jeu : des graphismes lumineux et des décors richement détaillés où chaque niveau semble être conçu pour émerveiller. Nikoderiko propose des phases de jeu en 2.5D qui basculent parfois en 3D, ajoutant une belle dynamique visuelle et rendant chaque niveau plus vivant. Les environnements regorgent de détails, et même les ennemis, pourtant redoutables, ont un côté attachant qui contribue au charme de l’ensemble.
Nikoderiko: The Magical World : Un hommage aux jeux de plateforme des années 90
Ce qui m’a vraiment plu, c’est le gameplay exigeant mais gratifiant. Dans la lignée des jeux de plateforme des années 90, Nikoderiko ne ménage pas les joueurs et propose un défi constant, surtout si l’on choisit le mode de difficulté normal. Comme dans un bon vieux Crash Bandicoot, il faut souvent échouer avant de réussir, ce qui peut être frustrant, mais tellement satisfaisant une fois le niveau maîtrisé. Ce côté « die and retry » est compensé par des commandes précises et une réactivité impeccable, bien que les points de sauvegarde soient parfois trop espacés, obligeant à rejouer certaines sections en cas d’échec.
J’ai eu l’opportunité de tester le mode coopératif avec un ami, et bien que l’idée soit excellente, elle n’est pas sans défauts. La caméra, qui alterne entre différentes perspectives, peut rendre l’action confuse quand deux joueurs sont à l’écran. De plus, le mode coop a quelques bugs mineurs, mais rien qui n’empêche vraiment de profiter de l’expérience.
Cela dit, ce mode reste amusant et est idéal pour partager cette aventure avec un proche, même si le jeu est clairement pensé pour être joué en solo. Malgré un design « enfantin », le jeu n’est pas vraiment fait pour les enfants dans sa difficulté, j’ai adoré jouer au Schtroumpfs avec mon fils, mais là, je n’ose même pas essayer (il faut dire qu’il a que 5 ans).
Une aventure nostalgique pour petits et grands
Nikoderiko: The Magical World reste cependant un hommage très appuyé aux classiques du genre, ce qui pourrait laisser certains joueurs sur leur faim en termes d’originalité. Mais pour les amateurs de jeux de plateforme et les nostalgiques, c’est une pépite qui réussit à capturer l’esprit de l’époque avec un soin moderne. La bande-son de David Wise, le même compositeur de Donkey Kong Country, sublime cette aventure, ajoutant une atmosphère immersive à chaque niveau et renforçant le côté « retour en enfance » que ce jeu semble vouloir offrir.
Clairement, Nikoderiko: The Magical World est une expérience qui a su me séduire par son esthétique soignée, son gameplay fidèle aux codes du genre, et son charme indéniable. Ce jeu, proposé à un prix abordable d’environ 30 euros, est un must pour ceux qui cherchent un bon défi et une aventure pleine de nostalgie. Il est disponible sur PS5, Nintendo Switch et Xbox Series.