Test : Nobody wants to die. Une très belle enquête cyberpunk.

Personne ne veut mourir… Cela semble tellement une évidence, cependant dans Nobody wants to die cela sera une autre paire de manche. Personnellement j’avais adoré Cyberpunk 2077 et son univers. Replonger dans un milieu de même envergure ne pouvait que m’éclater. Toutefois on est loin du FPS de CD Projekt Red et son rythme effréné. J’aime me lancer dans les jeux d’enquête et ne pas savoir où je vais et qui est le grand méchant. C’est ce que propose ce jeu et du coup j’ai sorti mon insigne et mon flingue et go enquêter !

Synopsis

Rendez-vous à New York, en 2329, où l’immortalité a un prix et la mort n’est plus qu’un souvenir. Glissez-vous dans la peau de l’inspecteur James Karra, un détective endurci qui devra faire un choix entre le bien et le mal pour retrouver la trace d’un tueur en série et s’en sortir vivant.

Premières impressions

Nobody wants to die nous plonge directement dans l’ambiance par une séance de cinéma drive’in. Volante la voiture mais voiture quand-même. Ce qui frappe c’est la qualité des graphismes. C’est vraiment beau et profond niveau visibilité. Un super boulot a été fait de ce côté et on le sent. La prise en main se fait également assez facilement et la présentation de notre héros est bien amenée. Il sera vite mis en binôme avec une enquêtrice qui semble rester enfermer chez elle. C’est donc avec un contact téléphonique permanent que vous échangerez. L’ambiance très polar noir se fait ressentir et sent bon le parfum des vieux films comme Blade Runner rien que ça. Franchement la promesse d’un très bon jeu est bien là. Toutefois il faut s’attendre a que tout ne soit pas parfait forcément. Mais voyons tout cela.

L’univers

Le scénario m’a clairement fait penser à une excellente série Netflix. Altered Carbon. Comme dans la série vous allez enquêter sur un tueur en série qui tue les riches qui peuvent se payer l’immortalité. On est dans un univers totalement gangrené par la corruption et où les riches profitent des pauvres. Bon c’est sur comme ça cela n’a pas l’air d’être une fiction ahah. Néanmoins, l’ambiance cyberpunk mélangé avec le polar fait mouche et on se ressens vite détective manette en main. L’avantage d’être dans le futur, Nobody wants to die se déroule en 2329, permet toutes les loufoqueries dont rêves tout fou de technologie. Notre inspecteur détonne un peu de part son ancrage au passé et refusant les nouvelles technologies. Il crache pas sur le tabac et l’alcool en revanche.

Graphisme

Je dois le dire mais je ne me rappelle pas d’avoir vu un aussi beau jeu cette année. C’est une vraie claque visuelle sur chaque plan. Le fait d’avoir des véhicules volants permet d’avoir des points de vue à couper le souffle de la ville. Les jeux de lumière dans Nobody wants to die sont de toute beauté. Ce qui rend l’ensemble si beau c’est le coté vivant de la ville et la multitude de détail. Comme les câbles électriques ou télécoms sans parler de la foule dense. Vous pouvez opter pour le mode à 60 fps ou pour le mode qualité qui offrira un rendu plus précis. Dans les deux cas, vous ne devriez pas être déçu croyez moi. Le premier reproche serait de devoir se contenter d’espace clos qui nous empêche de mieux profiter de la qualité des graphismes.

Gameplay

Le gameplay est assez facile à prendre en main même s’il est chaotique lors de la première enquête. Le point faible dans Nobody wants to die reste les enquêtes sur les scènes de crime. On est trop dirigé dans la recherche des indices. Jamais on a le sentiment et la satisfaction de trouver la réponse tant c’est dirigé. Tout comme l’absence de journal permettant de garder en mémoire les avancés. Alors même si le jeu n’est pas trop long, comptez 8h, il faut absolument rester concentré pour ne rien rater. Il est rare de faire un jeu d’une traite et souvent d’y revenir sur plusieurs jours. C’est un peu galère de se remémorer le jeu. Même l’outil pour remonter dans le temps qui est super sympa au départ, devient lassant par la suite. C’est dommage.

Conclusion

Je reste un peu partagé par Nobody wants to die. Il est certainement le plus beau jeu que j’ai fait cette année. Cependant, le gameplay dirigiste est rageant et enlève une certaine saveur à nos talents d’enquêteur. Cela reste un très bon jeu même si on reste sur notre faim. Ma note : 15/20

Facebook
Twitter
LinkedIn

Réseaux

Me contacter

contact[at]gohanblog.fr

Charte éditoriale

Nos contenus peuvent contenir des liens à travers lesquels nous percevons une commission, et ils peuvent être créés en partenariat avec des marques. Cependant, il est important de noter que cela n’affecte en aucune manière l’objectivité de nos articles.