Test Pacer : Quand Mario kart prend 300 ans dans la tête

Je me vois encore en 93 à mon stage de 3e être à Jouet club, avoir une borne Super-Nintendo et découvrir F-zéro le premier jeu de courses futuriste. Le peu de circuit et de véhicule était frustrant. Mario kart est passé par là et on a découvert qu’on pouvait avoir des armes pour se battre sur la piste. Un savant mélange de tout ça avait donné naissance à Wipeout!! De la grande vitesse, de la stratégie et la possibilité de détruire ses adversaires définitivement et ainsi les éliminer de la course. Pacer est clairement son héritier. Pale copie ou vrai renouveau ?

Copié-collé ?

Une fois le jeu lancé, on a clairement la sensation de lancer Wipeout. Pas au niveau des menus, mais plutôt dans les graphismes. C’est largement inspiré et j’ai même eu la sensation de retrouver les mêmes écuries chez Pacer que chez Wipeout. Mais on n’est pas dans le plagiat, mais plutôt dans l’hommage. Après tout pour des véhicules pouvant atteindre les 1000 km/h niveau aérodynamisme il est difficile de faire autrement. Justement Pacer se démarque quand on commence à s’y intéresser. Vous allez pouvoir choisir votre armement et configurer votre vaisseau et même sauvegarder différentes configurations pour les adapter aux différents véhicules que vous pourriez avoir. Copié-collé non. Hommage oui.

A fond les caisses !

Le gameplay dans ce style de jeu est primordial et doit être absolument parfait pour avoir toutes les sensations nécessaires et surtout éviter de rager contre le jeu. Si vous n’avez pas l’habitude de ce style de course futuriste je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans l’apprentissage de Pacer qui est vraiment bien fait d’ailleurs. De toute façon pour comprendre l’armement, bouclier et tout ce que peut faire votre véhicule je ne peux que vous recommander d’y passer. Pacer a pensé à tout niveau aérodynamisme et ergonomie du vaisseau. En effet il prend en compte comme il se doit l’inclinaison que vous allez donner à votre caisse. Il faudra faire attention à la piste quand elle monte, tourne, descend ou en ligne droite. Vous pouvez monter ou baisser le nez de votre véhicule ce qui aura pour action de le freiner ou d’accélérer, mais attention la sortie de piste n’est pas loin. Pacer propose 4 catégories de puissances, autant la première vous plafonne à 400 km/h autant la dernière on est dans les 1000km/h. Accrochez vous.

Des défauts ?

Il est rare dans un jeu vidéo qu’il soit exempté de défauts. Pacer en contient mais ils ne sont pas trop pénalisant. Le premier qui m’a particulièrement déçu et l’impossibilité de jouer à deux devant sa télé. Un jeu de courses en mode solo ? Non car le mode online existe et on peut s’affronter jusqu’à 10 en même temps. Il serait bien de penser aux copains qui sont sur le même canapé et aimerai jouer aussi en écran splitté. Pour les néophytes il va falloir s’accrocher, car même au niveau le plus faible l’IA de Pacer est loin d’être évident à battre et il faudra bien gérer vos boucliers et vos courbes pour éviter de vous faire dépasser dans la dernière ligne droite. Mais c’est pas pour moi un défaut mais un challenge. Graphiquement c’est propre, fluide et rien à redire de particulier. Très coloré et les détails ont été bien travaillés, mais c’est pas encore le niveau que l’ont pourrai espérer sur une console next-gen. En même-temps à 1000 km/h qui regarde les graphismes ?

Conclusion

Pacer est une très bonne surprise. Très agréable en main vous allez aimer piloter à toute vitesse et prendre des courbes les plus surprenantes les unes après les autres. Loin de tout reproche il pourrait être le nouveau maitre, la référence des jeux de courses futuristes si les développeurs gomment et corrigent ces petites erreurs. Ma note : 15/20

Facebook
Twitter
LinkedIn

Réseaux

Me contacter

contact[at]gohanblog.fr

Charte éditoriale

Nos contenus peuvent contenir des liens à travers lesquels nous percevons une commission, et ils peuvent être créés en partenariat avec des marques. Cependant, il est important de noter que cela n’affecte en aucune manière l’objectivité de nos articles.