Test Rambo PS3/Xbox360/PC

Putain, c’était pas ma guerre. C’était pas non plus le moment de sortie en jeu vidéo j’ai l’impression. Lorsque j’ai eu un communiqué de presse annonçant la sortie de Rambo en jeu vidéo ce mois ci je me suis posé une première question toute simple : POURQUOI ? Aucun film n’est pourtant à l’affiche au cinéma, non c’est juste pour le plaisir, le plaisir de prendre un risque. Je dois vous avouer qu’en prenant ce jeu je m’attendais à une belle bouse, je ne suis pas déçu, c’est bel et bien une bouse. Mais quand on s’y attend automatiquement ça fait moins mal. La surprise est moins grande du moins, même si le jeu propose des choses « surprenantes ». Je vous propose de découvrir mon avis sur Rambo.

J’ai pris ce jeu sur PC, dès le lancement de l’installation j’ai eu l’impression d’être bloqué en 2000. Par exemple, pour jouer au jeu il est obligatoire de laisser le DVD dans la machine, c’est un détail, mais c’est tellement « so 2000 ». Il n’y a pas que ce détail qui à été bloqué dans les années 2000, puisque tout le jeu ou presque est resté dans les années 2000. En lancant le jeu, je me suis dis : cool, c’est du Rambo, c’est donc du FPS, un mec, un chargeur de 450 000 cartouches et 800 vietnamiens en face. Effectivement c’est à peu de chose près le cas, mais on se retrouve avec un rail-shooter à la façon d’un Time Crisis, un style de jeu que j’adore mais à la souris c’est complètement différent et déroutant. Il est donc impossible de se déplacer librement, il suffit d’abattre « tour après tour » les ennemis pour passer d’un plan à un autre. Chose intéressante vous allez jouer certains moments des trois films Rambo, certaines scènes avec les musiques et ça c’est plutôt cool. Vous allez avoir la possibilité d’augmenter les capacités de Rambo via des atouts, plus de munitions, un temps de rechargement plus court, 2 grenades à la place d’une… Bon c’est gadget mais c’est toujours mieux que rien.

Attention ce screen ne reflète malheureusement pas du tout la qualité du jeu, mais vraiment pas du tout…

Bon le gameplay n’est vraiment pas très bon non plus, la visée semi automatique qui colle donc à l’ennemi le plus proche vous empêche d’avoir cette liberté et de faire plus ou moins facilement des headshots. Le rechargement est l’une des meilleurs idées du gameplay. Lorsque vous rechargez vous devez cliquer au bon moment pour recharger correctement, il y a même un bonus qui permet de recharger avec un gain de balles fois 2. Si vous ratez votre arme s’enraille et vous risquez de vous prendre quelques balles. John Rambo n’est pas qu’un mec sur-musclé tuant ennemi après ennemi avec un seul chargeur, il peut aussi tuer discrètement, pour faire ça vous allez devoir appuyer sur le bon bouton au bon moment (un QTE donc), vous allez aussi pouvoir utiliser un arc.

Graphiquement le jeu est toujours bloqué dans les années 2000, on va pas se le cacher, c’est vraiment pas beau. Mais au moins ça colle avec le reste, il y a pas un élément meilleur que l’autre, finalement tout est mauvais et ça fait un ensemble correct. Oui ma logique n’est pas logique. Ce que j’ai trouvé surtout choquant c’est que nous avons toujours affaire aux mêmes ennemis, le même visage, le même costume, les mêmes gestes. C’est vraiment du grand n’importe quoi finalement…

Toi tu vas mourir, c’était pas ta guerre, mais rien a foutre !

Vous l’aurez compris Rambo est un jeu a prendre au second, voir au troisième degrés. C’est comme au cinéma, un film de série B qui passe sur France 2 à 15h30 en plein mois de juillet. Si comme moi vous aimez les jeux type rail shooter à la Time Crisis vous allez tout de même vouloir le finir et en savoir plus sur cette aventure, mais sincèrement ne vous attendez pas au jeu de l’année, ni celui du mois, ni celui de la semaine d’ailleurs. Mais si vous aimez jouer à un jeu « nanar » sans vous prendre la tête, n’hésite pas, il est fait pour vous !