Après avoir eu peur d’un énième remake HD avec Resident Evil 2, j’avais été totalement soulagé et ravi de cette version plus qu’agréable. Capcom nous livre cette fois le troisième volet des aventures de Raccoon, en version remake ultra-HD, avec Jill Valentine et son compagnon de route Carlos. Surfant sur la nouvelle version graphique et gameplay du deuxième épisode voici donc Resident Evil 3 qui débarque héritant du même traitement que son grand frère. De mémoire en 1999 quand j’avais fait ce jeu et j’avais été déçu qu’il soit si court comparé aux aventures de Léon et Ada. Même combat en 2020 ?
Synopsis
C’est bien le troisième épisode de Resident Evil, mais l’histoire se situe quelques mois après les événements du premier et de son manoir et bien avant le second. On y retrouve Jill Valentine revenue à Raccoon city qui va découvrir que la ville est infectée par le virus et va se retrouver poursuivie par une créature qui semble invulnérable. Némésis.
C’est beau ?
S’il y a un bien un truc que maîtrise Capcom dans ses remake de Resident Evil c’est bien les graphismes. Quand on a joué aux jeux originels on ne peut qu’avoir l’effet wahou devant tant de beauté. La modélisation des personnages est juste sublime, la ville de Raccoon city (redondant ça tient.) est bien retranscrite et on ne sent pas du tout le poids de l’âge dans Resident Evil 3. Et Capcom n’a pas fait de Jill une bimbo à gros nichons comme en on l’habitude les japonais dans leurs jeux il faut bien l’avouer. On se retrouve avec une héroïne qui se moule parfaitement dans le personnage faisant partie de l’élite de la police de Raccoon et avec un charisme certain. Il n’y a rien à jeter graphiquement dans Resident Evil 3. C’est super propre et on retrouve l’esprit du remake de Resident Evil 2.
Remake ?
Après un excellent Resident Evil 2 dans sa version remake, j’étais comme un petit fou et surtout un fan d’attendre la version remake de Resident Evil 3 qui était plein de promesses avec ses graphismes splendides et un gameplay au gout de jour. Et au final après avoir fini le jeu comment je pourrai décrire mon expérience ? Je reste mitigé, surement parce qu’entre temps j’ai fait Final Fantasy VII Remake qui nous proposait un tout nouveau jeu dans sa version remake, alors que Resident Evil 3 reste un remake qui c’est « juste » contenté d’un gros refresh graphique et gameplay qui en soit est déjà pas mal quand on voit certains sois-disant remake (coucou shenmue HD). Donc oui Resident Evil 3 est un vrai remake qui a eu le droit à sa chirurgie esthétique qui va bien et sa mise aux normes 2020 et tant mieux.
C’est comment ?
Dans l’ensemble j’ai pris beaucoup de plaisir à Resident Evil 3, J’ai pris mon temps de ne pas le faire en ligne droite et j’ai donc passé pratiquement 7h pour le terminer. Parmi ces petites heures j’ai ressentie certains comme manque ou je dirai plutôt des absences. Le passage du beffroi est incompréhensible. Et le pire c’est qu’ont nous le rappel à travers un prospectus. Tiens regardes tu ne vas pas pouvoir y aller. Frustrant quand on a fait Resident Evil 3 en 1999. Après le côté scripté de Nemesis est assez chiant, car prévisible et il reste pour le coup très bête et donc facile à vaincre. Il arrive quand-même à nous surprendre parfois dans ses apparitions. Mais en le regardant bien et en prenant le temps la solution pour le ralentir est évidente. Un peu plus de scénario et d’explications auraient été la bienvenue.
Conclusion
Mise à part cette sensation de finir le jeu très vite voir trop vite d’voir un speed run dans la manette Resident Evil 3 est un bon remake qui mérite de s’y attarder. Et en plus t’as droit à un jeu en plus à travers le jeu Resistance qui te met dans la peau sois du maître du jeu à lancer tes zombies et autres pièges sur les autres joueurs ou sois tu fais partie des autres joueurs à éviter les pièges du maître du jeu. Et Resistance mérite toute votre attention si vous trouvez Resident Evil 3 trop court. Deux jeux pour le prix de même pas un. Go les gars.
Ma note : 13/20