Dans les années 90 Shaq fu était sorti sur Megadrive et Super-Nintendo, pas forcément bien accueilli par le public, la presse elle était plus enthousiaste. Personnellement j’ai passé des heures avec mon petit frère dessus à l’époque. La bonne Megadrive et la télé cathodique dans une chambre d’adolescent le combo parfait. Alors, quand Shaq fu : A legend reborn a pointé le bout de son nez j’ai tout de suite était volontaire pour le tester. Manque de pot mon frère n’a pas voulu venir chez moi le tester. Genre 700 kms c’est trop. On ne peut pas compter sur la famille… C’est donc seul sur ma Nintendo Switch que je me lance dans la bagarre.
Synopsis
Cela a beau être un jeu de baston, il y a bien une petite histoire derrière tout ça. Alors ici pas de princesse à sauver d’un gros méchant amoureux d’elle. Tout simplement une recherche d’identité d’un Shaq au pays du soleil levant qui fait un peu tâche avec ses 2m12. Il va donc rechercher qui sont ses parents et venger la mort de son mentor.
Distribution d’humour
Dès le début on en prend plein la tronche, mais pas de ce que vous croyez. Beaucoup d’humour. Shaq fu : A legend reborn se moque de tous et de tout, du président (la mèche folle toute jaune) des états-unis à nous pauvres joueurs et aussi de Shaq lui-même avec ses talents de basketteur et surtout sa tendance à rater les lancers francs… Mais c’est vraiment bien amené et cela vous fera sourire à plusieurs reprises. Le jeu ne se prend pas au sérieux et s’assume totalement et c’est vraiment fun car il ne faut pas oublier que le genre beat them all c’est purement défouloir et rien d’autre alors autant en prendre plein les oreilles niveau humour. Je suis fan de cet humour potache.
C’est comment ?
Servi sur une bande son délirante à base de remix et musique plus que connu, comme Michaël Jackson pour ne pas le nommer, Shaq fu : A legend reborn est un vrai défouloir ou on en prend pas forcément plein les yeux ! Car oui, niveau graphisme, c’est coloré et les animations sont parfaites et propres. Testé sur Nintendo Switch le console nomade fait le taf et le seul bémol sera les décors un peu trop fixe. Tous les bruitages sont eux très précis, comme le fait de lancer une boule de bowling et entendre les méchants tomber sur le bruit des quilles de bowling. L’approche de boss déclenchera une cinématique format dessin-animé et chaque nouvel ennemi un dialogue dans le style bande-dessiné. Trois niveaux de difficultés vous permettrons de vous adapter au jeu et de choisir à qu’elle vitesse vous désirez connaitre la fin.
Gameplay
Rien de révolutionnaire. Un bouton pour le saut, un pour les coups de pieds et de poings, un autre pour le super coup et le dernier le coup XXL ou votre pied prend la moitié de l’écran pour frapper vos ennemis. Tout est fluide et les déplacements du héros sont au millimètre. Des combos sont de la partie bien sûr et quand vous assénez un coup final un ralenti vient vous montrer la beauté du geste effectué. Les gâchettes vous permettrons de tuer certains ennemis différemment. Sans avoir une grosse panoplie de coup Shaq fu : A legend reborn suffit à son plaisir et pour un jeu subventionné par 1300 fans, franchement c’est cool de l’avoir entre les mains et les six niveaux avec ses sept boss vous tiendront en haleine si vous osez le niveau difficile.
Conclusion
C’est donc une très bonne surprise qu’est shaq fu : a legend reborn, le genre de jeu ou tu allumes ta console et te prend pas la tête et tu cognes sur tout ce qui bouge et c’est bien le but d’un beat them all. Le côté rébarbatif de ce style de jeu est difficile à éviter, mais le mélange d’humour et la rapidité des niveaux peuvent éviter d’avoir cette sensation. Un poil court rien n’empêche de passer un bon moment. Alors, ne vous privez pas, car ce style de jeu reste rare.