Moins de deux après sa sortie, Warriors Orochi 4 nous revient dans sa version Ultimate. Un jeu champion du monde comme je le disais en décembre 2018 et qui dans son ensemble m’avait ravi et pratiquement conquis. Certes il y avait des reproches à lui faire, mais dans son ensemble c’était bon et avec deux trois améliorations on pouvait espérer un vrai must. Fort de ses 170 personnages et son coté défouloir Warriors Orochi 4 donnait envie de prendre la manette et de se faire une petite partie et de le relancer même une fois le jeu terminé. Mais la version Ultimate allait-elle me donner envie de me relancer dans la même aventure ?
Synopsis
Pas de surprise. C’est le même jeu donc même scénario. Alors, soyons clair, l’histoire ne m’a toujours pas intéressée et le peu de fois ou j’y ai porté attention c’était un peu incohérent. Le but dans Warriors Orochi 4 Ultimate, c’est d’avancer et de frapper et frapper encore et encore afin de faire évoluer ses personnages gagnés au fil du jeu. Après je vais vous vendre un peu de rêve : Vous êtes mêlé dans une querelle ou les Dieux grecs (Zeus, Athéna) et nordiques (Odin et compagnie) se livrent bataille et vous, vous êtes au milieu à vous battre. Bon en fait je n’envoie pas tant de rêve que ça. Mais franchement le scénario importe vraiment peu et en plus c’est full anglais donc…
Gameplay et graphismes
J’ai testé Warriors Orochi 4 Ultimate sur Nintendo Switch, le moteur reste toujours vieillissant et les graphismes ne sont pas au goût du jour même si cela n’enlève pas le plaisir du jeu. Je dois avouer que sur la Switch ça reste très correct même si on sent que le moteur graphique a fait son temps ce n’est vraiment pas gênant sur la console big N. Je n’ai vu aucuns ralentissements malgré un bon nombre de personnage sur l’écran ou lorsque vous lancez des attaques magiques qui prennent pas mal de ressources tout reste fluide. Et les cinématiques sont superbes. C’est comme dans le gameplay c’est fluide et simplissime pour déclencher des combos dévastateurs ou des attaques magiques. Les combinaisons sont toutes les mêmes à quelques détails entre les personnages. Et du coup c’est cool de changer de héros, car cela ne choque pas et on s’adapte vite aux nouvelles attaques. Le mode online est assez fun même si le PVP est toujours autant rébarbatif. En revanche la coopération est agréable et assez bien faite.
Version ultime ? Seriously ?
Donc Warriors Orochi 4 Ultimate comme son nom l’indique est une version ultime qui est censée rajouter des features correction et autres améliorations. La première est l’intégration du season pass, et rien que ça c’est déjà bien fun quand on sait que le prix est juste en dessous des 30€. Ensuite 170 personnages ce n’étais pas assez apparemment et donc on nous en rajoute 7 petits du genre de Persé, Jeanne d’Arc ou même Achile. De belles bêtes je dois dire. Ce qui m’a attiré l’œil c’est bien le mode Infinite. Et ayant déjà le mode story c’est bien l’infinite qui m’a occupé car le défi de Zeus est prenant et comme son nom l’indique infini. Ce dernier vous fera attaquer 12 donjons, tous basés sur un signe du zodiaque (Saint Seiya), avec une équipe de trois joueurs. Après chaque donjon vous débloquerez des personnages, des items, mais surtout des points d’expérience. Plus vous progresserez, plus les ennemis seront forts et difficiles à vaincre. On pourra faire évoluer 10 fois un personnage avant qu’il atteigne son maximum. J’ai vraiment kiffé ce mode. En revanche pourquoi on est toujours en full english ? Impossible de jouer écouter les voix nippons et de lire l’anglais sans se faire défoncer. Déjà que l’histoire n’est pas très intéressante, mais si en plus on ne peut pas la suivre…
Conclusion
Alors, ça va être très simple, si vous avez déjà la première version du jeu les ajouts de Warriors Orochi 4 Ultimate ne suffisent pas à l’achat de cette version. Au contraire si vous l’avez raté ou hésitez à l’époque vous n’avez pas le droit de passer à côté aujourd’hui. Avec tous ses personnages, ses tenues, son mode infini et ses nouvelles missions annexes il est clairement incontournable même s’il est toujours en anglais… Ma note : 16/20.