Voilà un 3ième article sur Until Dawn, car j’ai eu quelques questions supplémentaires sur le jeu sur twitter. Dans le précédent article, je vous parlais d’avantage de mon expérience de jeu, car c’est à mon sens comme ça que le jeu doit être vécu au-delà de la technique. Mais je vois que Until Dawn attise pas mal votre curiosité, donc voici quelque infos complémentaires sous forme de test plus old school.
Gameplay :
Je ne vais pas revenir dessus longuement, car j’avais déjà aborder ce point rapidement, mais les personnages sont chiants à manipuler. On dirait qu’ils font tous 120 kilos, et les animations ne sont pas fluides. Et les interactions avec le décors sont à « l’ancienne ». Vous savez, cette sensation de buter contre un mur invisible, qui fait passer votre personnage pour un gros pas doué ?
Pour ce qui est de faire des choix, vous pouvez soit le faire avec le joystick soit en orientant la manette à gauche ou droite, c’est à vous de choisir dans les options. Les choix sont toujours cartésiens. Comme par exemple, courir ou se cacher, prendre un raccourci risqué ou le chemin sur, enfoncez une porte ou tenter un autre chemin ? Puis au milieu de tout ça, quand vous escaladez, fuyez ou autre, il y a des QTE à ne pas louper de préférence 😉
Les graphismes :
Très très gros travail au niveau des visages et surtout au niveau de l’expression du regard. C’est toujours le plus dur pour les développeurs, comment retranscrire une émotion avec les yeux. En général, les personnages de jeux vidéo ont le regard vide. Ici, c’est encore bizarre à certains moments, mais dans l’ensemble le travail est plutôt réussi, et on peut lire la peur et l’angoisse dans les yeux et traits du visage.
Au niveau des décors, c’est correct, bien que très sombre. En revanche, le placement des caméras est parfois chaotique, et j’ai énormément eu de mal à me spatialiser dans le jeu, surtout dans la maison. J’ai bien conscience que c’est l’effet recherché, pour coller beaucoup plus au style cinématographique, mais ça ne m’a pas vraiment plu.
Les sauvegardes :
Le jeu ne comporte pas de système de sauvegarde « à la carte ». Donc impossible de revenir en arrière car vous regrettez un choix. Il faudra au minimum recommencer tout le chapitre. Et comme l’a dit Steve Goss, Design Director chez Supermassive Games, lors de la preview « In Until Dawn : Dead is Dead! »
Casting & voix :
Au casting, il faut surtout noter la présence de la magnifique Hayden Pannetiere (Heroes, Malcolm). J’ai envie de dire pourquoi pas ? Ca n’apporte rien au jeu, mise à part que ses traits son familier. C’est surtout payer un nom pour faire la promotion du jeu.
Au niveau des voix, vous devez absolument faire le jeu en anglais, car le doublage français n’est vraiment pas bon. Et j’insiste, faites le en anglais !!!
Les affinités :
Les personnages sont liés entre eux, tous amis, certains en couple, ou anciennement en couple, ou amoureux secrètement l’un de l’autre, etc… et ça influence beaucoup les dialogues et interactions qui vous seront proposés dans le jeu. Avant d’être un vrai connard avec un personnage, pensez-y à 2 fois avant de répondre, car l’effet papillon peut se déclencher à partir d’un petit rien, et un simple geste ou phrase de travers pourra engendrer votre mort dans le chapitre d’après.
A chaque fin de chapitre, on tombe d’ailleurs sur le mystérieux Docteur Hill, qui vous questionnera sur vos peurs, et vous voudra savoir quel personnage vous appréciez en comparaison à un autre. Je ne sais pas à quel point ça influence le jeu, mais ceux que j’aimais bien sont morts ^^
N’hésitez pas à vous faire votre propre avis sur le jeu, il en vaut largement la peine, rien que pour pouvoir discuter de qui est resté en vie dans votre aventure ? 😀 N’hésitez pas d’ailleurs à le partager dans les commentaires ci-dessous sans spoiler des infos sur l’histoire svp 😉
0 réponse
Until Dawn est un titre horrifique qui a su me séduire par la qualité de sa réalisation et par son scénario plein de surprises malgré les critiques formulés par de nombreux joueurs sur ce point. Le casting est très plaisant et le doublage français très correct (et parfaitement en adéquation avec l’atmosphère voulue par les développeurs) malgré quelques soucis de spatialisation du son, notamment au début de l’aventure.
Je suis complètement d’accord.
Mis à part les 3500 fois où le mot merde est employé, les dialogues sont très bon.
Perso j’aodre,et fonce le refaire en modifiant la totalité de mes choix !