Cela fait des mois que Nintendo nous tease son remake de Zelda : Link’s Awakening avec des images qui donnaient envie. Mais vous connaissez maintenant mon point de vue sur les remake qui sont juste lissés et qui n’apportent rien au final. Au vue des vidéos qui circulaient j’avais de grands espoirs dans cette nouvelle aventure, il faut dire qu’à l’époque j’avais adoré cette version noir et blanc qui était la quatrième histoire de Link. Alors que donne la version 2019 ? Déception ?
Synopsis
Pour la première fois il ne faudra pas sauver Hyrule ni la princesse Zelda. On retrouve donc notre héros préféré Link au beau milieu d’une tempête sur un océan déchainé. On le retrouve inanimé sur la plage de l’île Cocolint et sans bateau pour repartir. Il se réveil dans une maison ou habite une certaine Marine qui va lui expliquer qu’il doit réveiller le poisson-rêve pour espérer peut-être rentrer chez lui.
C’est vraiment beau ?
Avant de parler de l’aventure de Zelda : Link’s awakening, penchons nous sur les graphismes du jeu. Et c’est clairement mignon, même super mignon. Je pourrai vous dire que c’est totalement beau. On est très loin de son petit frère et dernier né dans les histoires inédites, et sur Nintendo Switch, Zelda : Breath of the wild, mais nullement besoin dans cette aventure du même type de graphisme. Cela reste un remake et non d’un reboot. Donc la vue aérienne de 1993 est restée et tant mieux. On garde déjà ce charme. En revanche, c’est coloré à souhait et c’est créé avec énormément de détails. Il suffit de voir l’intérieur des maisons pour le constater. C’est rempli d’objets, les sols sont travaillés et parfois même vivant avec des animaux présent. Et que dire que l’extérieur ? Cette vue de trois-quart en 3D est somptueuse et cela fait un univers si enfantin et pleins de merveilles que l’on peut vite se retrouver surpris par la dangerosité des lieux. C’est bien simple, un visuel tout mignon pour une aventure qui elle l’est moins. C’est donc un grand oui visuellement.
Des surprises ?
Alors, il ne faudra pas s’attendre dans le fond du scénario et dans les décors à de la nouveauté, c’est pratiquement un copié-collé de l’histoire originelle de Zelda : Link’s awakening sortie en 1993 sur le Gameboy (oui on dit LE comme LE wifi!!!!). Pour les fans de la première heure vous allez donc retrouver tout le charme (en mieux quand même) de l’époque sans réelles surprises. Le monde enfin surtout l’île sera la même, dans l’implantation des arbres, les donjons, les ennemis, les énigmes. Bref tout y est et 26 ans plus tard cela fait plaisir de se relancer dedans, car il faut avouer que j’avais oublié personnellement toutes les subtilités. Le gameplay à lui était revu en revanche, car la manette de la Switch a quand-même plus de bouton que le Gameboy. Plus besoin de switcher pour attribuer le bouclier pour se protéger une simple pression sur R2 ou R1 suffit, cela permet d’avoir toujours deux objets en stocks et c’est bien plus pratique.
Link maker 2
Je suis un peu rabat-joie, car de la nouveauté il y en a quand-même un peu dans Zelda : Link’s awakening et pas des moindres, un jeu dans le jeu existe et tout comme Super Mario maker, Zelda pour la première fois nous permet la création de niveau. Alors, pas comme Mario ou on peut pratiquement tout faire, mais déjà on peut créer des donjons et plus vous en visiterez (des donjons) et plus vous aurez de possibilité de rendre difficile vos donjons. C’est un excellent début, mais qui aurait mérité d’être plus travaillé, car on va vite se retrouver avec les mêmes pièces et seul la disposition des pièces pourra rendre cela difficile. Pour le prochain Zelda peut-être ? Ou même un Zelda maker tout simplement.
Conclusion
Ce n’est pas le Zelda du siècle c’est certains, mais que ce Zelda : Link’s awakening fait plaisir et donne du baume au coeur. Arpenter Cocolint est toujours un régal et quand la qualité artistique est présente c’est encore mieux. Alors, oui l’histoire ne vous prendra pas plus de 10h pour la faire et oui il est assez facile, mais lancez vous directement en mode héroïque et là on en reparlera.
Ma note : 17/20